
Le 14 avril, le Parti libéral du Canada s’est engagé «à compléter la décontamination des terres du champ de tir dans les plus brefs délais», ainsi qu’à «entamer les négociations avec Québec et les municipalités dans les 90 premiers jours d’un prochain gouvernement libéral afin de conclure une entente pour le transfert du terrain à des fins de conservation et de récréation».
Steven Guilbault, qui était notamment ministre des Parcs Canada au moment du déclenchement des élections, s’est déplacé à Saint-Basile-le-Grand pour faire l’annonce de cet engagement. Lors du point de presse, il a confirmé que la décontamination de l’ancien champ de tir de la Défense nationale fermé en 2017 pourrait prendre encore deux ans à compléter.
«C’est une très bonne nouvelle! […] Je dois dire que, depuis belle lurette, on n’a jamais eu une annonce aussi officielle que ça», a mentionné le maire de Sainte-Julie, Mario Lemay, qui était sur place pour l’annonce.
«Le parc du Mont-Saint-Bruno, c’est le parc le plus populaire au Québec, alors il y a quand même urgence d’agrandir la superficie praticable», a rechéri le maire de Saint-Bruno-de-Montarville, Ludovic Grisé Farand, qui était également présent à cette occasion. L’ajout de ce champ de 410 acres (environ 4,5 kilomètres carrés) au parc national qui est adjacent, permettrait d’augmenter sa superficie de l’ordre de 50%.
Le maire de Sainte-Julie a quand même tenu à souligner que la patience sera de mise dans ce dossier : «Ça va prendre quand même plusieurs années à aménager tout ça ».
M. Grisé Farand a ajouté : «Une chose encourageante, c’est qu’on nous parle de deux ans, alors il y a un délai fixé au niveau de la décontamination, ce qui n’était pas vraiment le cas avant. […] Ce qu’on a dit également à M. Guilbault, c’est de ne pas attendre que tout soit décontaminé pour planifier la suite des choses avec nous, de le faire en parallèle.»
L’actuel candidat libéral Bienvenu-Olivier Ntumba s’est pour sa part engagé à mener à bien ces démarches pour ce projet porteur dans la région: «Le dossier du champ de tir est un enjeu prioritaire. Nous avons besoin d’une voix forte à Ottawa pour concrétiser la revitalisation de ce site, afin que les citoyennes et citoyens puissent en déterminer la meilleure vocation, et pour qu’il soit accessible aux familles et aux générations à venir.»