Citoyens et élus encore préoccupés par le vandalisme à Varennes

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Par Daniel Bastin
Citoyens et élus encore préoccupés par le vandalisme à Varennes
«C’est la première fois en 16 ans que je vois ça!», a avoué le maire de Varennes en parlant des 180 cases vandalisées sur son territoire. (Photo : Spotted Varennes)

Le vandalisme s’est à nouveau imposé à l’ordre du jour lors de l’assemblée publique du 7 avril à Varennes. Cette fois, c’est à la suite du vol de courrier dans près de 180 cases postales sur le territoire de la ville.

Un citoyen, qui demeure près du parc du Carrousel, a été victime de ces vols et il s’est demandé «si le Service de police est en mesure d’assurer la sécurité dans la ville de Varennes présentement» et si leurs effectifs «sont suffisants». Il a ajouté que les gens avec qui il a discuté se disent eux aussi inquiets à ce sujet.

«C’est la première fois en 16 ans que je vois ça!», a avoué le maire de Varennes en parlant des cases vandalisées, en soulignant que la Ville a avisé rapidement Poste Canada ainsi que la police de ce méfait qui a eu lieu le 27 mars, soit durant la période des impôts.

«Malheureusement, les informations personnelles de monsieur et madame Tout-le-monde valent une mine d’or […] et on a fait des demandes à Poste Canada, comme on a fait des demandes à la police d’une vigie plus grande.»

«On a demandé : est-ce que Poste Canada ne pourrait pas, dans un contexte où on voit du vandalisme – et Varennes n’est pas unique là – de faire en sorte que l’ensemble des boîtes postales puissent être visibles de la rue pour intéresser moins les vandales, parce qu’au nombre de boîtes postales vandalisées, ils n’ont pas fait ça en deux minutes, ils ont dû prendre une heure ou un peu plus.»

«Il faudra que la Régie et Postes Canada trouvent des solutions. […] Le problème est nouveau et préoccupant. On est là-dessus, mais la réalité, c’est que le problème est complexe…»

34 policiers manquants

Le maire a aussi précisé que La Régie intermunicipale de police Richelieu/Saint-Laurent dessert 17 municipalités et qu’on remarque partout une montée du vandalisme gratuit. «Au dernier décompte, on a 34 policiers manquants», a mentionné celui qui siège au conseil d’administration de la Régie qui emploie environ 300 policiers permanents et temporaires.

« Malheureusement, Montréal, avec des nouvelles divisions de policiers et d’enquêteurs, ont augmenté leur bassin de 400 policiers en peu de temps et financé par Québec. Tout le monde veut aller avec des gros salaires à Montréal, ils quittent les régies avoisinant l’île, et on se retrouve tous avec un problème important d’attractivité», a-t-il déploré.



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