Laurent de Casanove : «Sortir la circonscription de l’opposition»

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Par Diane Lapointe
Laurent de Casanove  : «Sortir la circonscription de l’opposition»
Laurent de Casanove en compagnie de la députée sortante de Sherbrooke, ministre des Anciens-Combattants et de l'Agence du Revenu du Canada, Élisabeth Brière, en visite à la résidence Caléo. (Photo : gracieuseté)

À l’aube de ses 26 ans, Laurent de Casanove, candidat du Parti libéral du Canada dans Pierre-Boucher—Les Patriotes—Verchères, est d’avis que «la circonscription a été trop longtemps affiliée avec le Bloc québécois et qu’élire un représentant hors de l’opposition changerait la donne en donnant une voix au gouvernement», en supposant que le PLC soit porté au pouvoir.

Originaire de l’Île Maurice, Laurent de Casanove est arrivé seul au Québec à l’âge de 18 ans comme étudiant international. Il a étudié en sciences politiques à l’Université d’Ottawa.

Son parcours professionnel l’a mené à travailler auprès de plusieurs ministres fédéraux, notamment au Patrimoine canadien, aux Transports et à la Défense nationale.

«J’ai levé la main parce que j’ai le sentiment de devoir rendre à la communauté québécoise, dont j’ai épousé les valeurs, toute la chance que j’ai eue de bâtir ma vie ici», explique-t-il.

Même si le candidat n’a pas eu à passer par une investiture locale, il assure vouloir s’y investir pleinement. S’il est élu, il promet de s’installer dans la circonscription.

Économie, immigration et environnement

Interrogé sur les enjeux locaux, M. de Casanove identifie les défis économiques des petites entreprises, particulièrement en raison des tarifs commerciaux, ainsi que l’intégration des nouveaux arrivants.

«J’ai parlé avec plusieurs commerçants de Boucherville qui sont très inquiets des impacts des tarifs sur leur capacité à maintenir leur entreprise ouverte», précise-t-il.

«Si on a la chance de gagner cette élection, ce seront ces voix-là que j’amènerai au gouvernement lors des prises de décisions fiscales et d’allègements économiques, comme des aides aux petites entreprises ainsi qu’aux agriculteurs de la région.»

L’immigration est, dit-il, aussi un sujet qui lui tient à cœur, ayant lui-même vécu le processus d’intégration au Québec. Il insiste sur l’importance de l’intégration des immigrants à la culture québécoise, soulignant que leur inclusion réussie passe par l’apprentissage du français et le partage de la culture.

Côté environnement, il dit être conscient des préoccupations des citoyens de Varennes concernant l’érosion des berges et également concernant les matières dangereuses transportées par train.

«Quand j’ai travaillé au ministère des Transports, on a parlé de cet enjeu. On est souvent allé au Québec, et on a fait des investissements dans nos ports et nos quais. On a travaillé sur la voie de contournement à Lac-Mégantic et je comprends cette importance. C’est là que je me dis que ça prend un député au gouvernement. Quand on est dans l’opposition, on est limité dans les capacités qu’on a de discuter avec les ministres. Si je suis élu, je veux mettre à profit cette expérience pour défendre les enjeux environnementaux de la région», déclare-t-il avec l’espoir que son parti gagne les élections.

«Mon objectif est d’être un député qui livre des résultats, pas seulement qui pose des questions en Chambre», lance-t-il.

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