Xavier Barsalou-Duval : un quatrième round électoral

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Par Diane Lapointe
Xavier Barsalou-Duval  : un quatrième round électoral
Xavier Barsalou-Duval a accompagné ses bénévoles pour installer ses pancartes électorales. (Photo : gracieuseté)

À 36 ans, père de trois enfants, Xavier Barsalou-Duval aborde une quatrième campagne électorale avec la même ferveur qu’au premier jour. Toujours déterminé à défendre les intérêts du Québec à Ottawa, il partage, en entrevue avec La Relève, ses motivations, ses priorités locales et sa vision pour la région.

Pour le député sortant, la décision de solliciter un nouveau mandat repose, entre autres, sur les liens tissés avec la population au fil des ans. «J’ai l’impression que cet attachement est réciproque», avance-t-il, soulignant «son plaisir à rencontrer les gens et à se battre pour défendre les intérêts du Québec à Ottawa.

Tant que le Québec ne sera pas un pays, il faut continuer la lutte pour qu’il soit entendu, et que notre différence soit prise en compte dans les décisions», lance-t-il.

Les enjeux locaux prioritaires

Même si la circonscription Pierre-Boucher—Les Patriotes—Verchères ne fait pas face à de grands débats électoraux médiatisés, quelques dossiers locaux demeurent au cœur des préoccupations du candidat.

L’intégration des nouveaux arrivants en est une. «Dans la circonscription et à Boucherville en particulier, l’arrivée de nouveaux citoyens soulève des défis, affirme-t-il. Il faut s’assurer qu’ils apprennent le français et s’intègrent à la culture québécoise. J’ai moi-même un rôle à jouer et j’ai commencé il y a plusieurs années à organiser des rencontres avec eux et des cérémonies d’accueil pour maximiser le succès de leur intégration.»

Le soutien aux entreprises manufacturières est une autre de ses priorités. «La région en compte plusieurs. Le Bloc québécois propose une politique de type Buy Canadian Act , c’est-à-dire de favoriser nos entreprises locales quand on est capable de le faire. Ça va les aider particulièrement dans le contexte actuel», explique-t-il.

Le député sortant veut aussi continuer à travailler le dossier de l’érosion des berges. Si Boucherville est relativement protégée par ses îles, la situation est critique à Varennes, Verchères et Contrecœur. «On a obtenu un vote unanime au Parlement, ce qui est rare, mais le problème n’est pas réglé. C’est une bataille que je veux poursuivre. On veut un programme, comme il existait jusqu’en 1997, pour protéger les berges contre l’érosion. Des propriétaires perdent jusqu’à deux mètres de terrain par an. Au parc de la Commune, par exemple, la situation est catastrophique», affirme-t-il. Un recours collectif de 250 M$ est en cours pour forcer le gouvernement fédéral à agir.

En ce qui a trait à l’augmentation des pensions pour les aînés de 65 à 73 ans, le Bloc a mené ce dossier national à Ottawa sans succès, mais M. Barsalou-Duval veut le poursuivre. «Ce n’est pas normal d’avoir créé deux classes d’aînés. Ils doivent tous avoir droit à la pension entière», soutient-il.

Une campagne bien lancée

Le 23 mars, l’équipe du député a installé 1 200 pancartes électorales en moins de 24 heures. «On avait une belle gang de bénévoles, ça a super bien été», se réjouit-il. L’inauguration officielle du local de campagne a lieu le 26 mars, marquant le début des appels et du porte-à-porte intensif.

Avec pour seul adversaire officiel jusqu’ici un candidat libéral désigné sans investiture, M. Barsalou-Duval mise sur sa proximité avec les citoyens pour convaincre les électeurs. «J’ai l’impression qu’on nous a envoyé quelqu’un d’Ottawa. Les gens vont voir l’intérêt d’élire un candidat local qui connaît bien son comté», conclut-il.

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