Meurtre à Boucherville : une querelle qui aurait dégénéré selon les amis de la victime

Guillaume Gervais
Meurtre à Boucherville : une querelle qui aurait dégénéré selon les amis de la victime
La façade du palais de justice de Longueuil (Photo : Gravité Média - Archives)

Une querelle reliée à un «arrachage de chaîne» pourrait être à l’origine du meurtre sordide de Julien Houle, survenu à Boucherville, le 20 mars, selon ses amis. Vincent Dilaj, accusé de meurtre prémédité, a comparu par visioconférence au palais de justice de Longueuil, le 25 mars.

Certains amis de la victime étaient présents pour la comparution du présumé meurtrier de 21 ans. Selon eux, la relation houleuse entre les deux individus s’était envenimée dans les derniers temps. L’accusé qui a comparu initialement le lendemain du meurtre a plaidé non coupable.

«Je ne comprends pas pourquoi il n’est pas capable d’assumer [son geste], explique son ami Anthony Estibo, frustré par le plaidoyer de non-culpabilité de Vincent Dilaj. Comment il a pu faire ça? Ça fait trois jours que j’essaie de comprendre tout ça.»

Une amie à Julien Houle comprend mal comment ce geste a pu arriver. Selon elle, la victime aurait subi «sept coups de couteau», une information non confirmée par le Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL).

«Je ne sais pas comment tu peux plaider non coupable après l’avoir poignardé sept fois, s’insurge Daphnée Lafrance. Il a fait ça devant plein de gens!»

Elle se désole que Julien Houle soit ne plus parmi eux, lui qui avait «tant de projets dont il était fier».
Benjamin Monette connaissait Julien Houle depuis quelques temps et n’avait que de bons mots à propos de son ami. Il s’est rappelé à quel point il avait une joie de vivre et mordait dans la vie.

«Personnellement, je trouve qu’il avait un bon vibe, il était drôle, se souvient-il. Si c’est vraiment pour une histoire de [collier], c’est vraiment ridicule. Il avait 24 ans seulement. Tu viens de commencer à peine à vivre ta vie de jeunesse.»

Vincent Dilaj sera de retour devant le tribunal le 17 avril, par visioconférence. Me Ève Malouin représente le ministère public tandis que Me Mathieu Corbo défend l’accusé.

Partager cet article