Le 17 mars, les travailleurs de l’usine Kemira – solutions de traitement des eaux à Varennes ont voté à l’unanimité pour un mandat de grève à exercer au moment jugé opportun, après avoir rejeté à 95% l’offre finale de l’employeur.
L’offre de l’employeur prévoyait une augmentation de 8,75% pour la première année avec la vingtaine de membres de la section locale 7625 du Syndicat des Métallos. Le nœud du problème concernait les hausses des quatre années suivantes, alors que l’employeur offrait 2% par année tandis que les travailleurs demandaient 3%.
«Avant la pandémie, les travailleurs se sont serré la ceinture, a précisé Jean-François Plourde, président de cette unité de la section locale 7625. «Aujourd’hui, ils veulent une reconnaissance juste de leur contribution au développement de l’entreprise.»
L’employeur de son côté aurait invoqué un climat économique incertain, mais la partie syndicale a avancé qu’entre 80 à 90 % des clients de l’usine sont canadiens. « Avant, on nous a fait valoir la pandémie. Maintenant, c’est Trump. Il y aura toujours une raison pour refuser de mieux payer les travailleurs. Mais le rattrapage doit être fait », a mentionné pour sa part Pierre-Luc Lamoureux, vice-président de l’unité.
Vote de grève chez Kemira à Varennes

Par Daniel Bastin
