Mégaprojet à Contrecœur: des barres d’acier plantées contre des arbres?

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Par Daniel Bastin
Mégaprojet à Contrecœur: des barres d’acier plantées contre des arbres?
Deux jours après que des militants aient affirmé avoir planté des barres d’acier contre les arbres à Contrecœur, l’Administration portuaire de Montréal dit que ses équipes n’en ont pas vu de trace. (Photo : gracieuseté)

Des barres d’acier auraient été plantées contre des arbres par des militants anonymes dans le secteur ciblé pour l’agrandissement des installations du port à Contrecœur, toutefois, des équipes de l’Administration portuaire de Montréal (APM) n’auraient pas vu trace de ces barres sur ses terrains.

Par voie de communiqué émis lundi, les militants s’opposent à ce que «la mise sur pied du monstre industrialo-portuaire prévoit, en plus de l’abattage d’une forêt mature de 20 000 arbres, le ravage de plus d’un demi-kilomètre de rives naturelles et la perte de nombreux milieux humides déjà rares dans la région».

Pour sa part, le promoteur du projet estimé à 1,6 G$, l’Administration portuaire de Montréal, prévoit compenser ces pertes en plantant 40 000 arbustes par la suite. Déjà, plus de 23 000 végétaux auraient été plantés en 2024 dans ce but, a fait savoir l’APM.


Les militants décrient également que ce mégaprojet d’agrandissement entraînerait la destruction d’une partie de l’habitat essentiel du chevalier cuivré, une espèce de poisson unique au monde en voie d’extinction.

«Nous nous opposons à ce que les pouvoirs économiques et politiques s’accaparent notre fleuve pour faciliter l’accélération du commerce international et l’accroissement du trafic maritime, tout cela en bafouant le droit des citoyens d’être informés et consultés», a spécifié le groupe qui dit avoir mené une action visant à empêcher la coupe des arbres sans toutefois compromettre leur intégrité.

Questionnée le mercredi en après-midi à ce sujet, la directrice des communications de l’APM, Renée Larouche, a mentionné : «Nos équipes n’ont rien constaté dans les secteurs où ils sont allés».

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