Stéphane Bergeron presse le Parti libéral de tourner la page sur l’ère Trudeau

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Par Diane Lapointe
Stéphane Bergeron presse le Parti libéral de tourner la page sur l’ère Trudeau
(Photo : Courtoisie)

Le député fédéral de Montarville Stéphane Bergeron n’a pas mâché ses mots face à l’annonce attendue de Justin Trudeau de quitter ses fonctions à la tête du Parti libéral du Canada. Dénonçant un « héritage toxique » laissé par le Premier ministre sortant, il appelle le Parti libéral à agir rapidement pour désigner un nouveau chef. Selon lui, cette transition doit permettre de déclencher des élections dès la reprise des travaux parlementaires prévue pour le 24 mars prochain.

Dans un communiqué de presse, le député Bergeron déclare : «Ce n’est pas que j’ai hâte que mon mandat comme député fédéral de Montarville prenne fin, bien au contraire, mais il est grand temps de mettre fin à l’interminable agonie du gouvernement libéral et de permettre à la population d’avoir enfin son mot à dire!.»

«Justin Trudeau a bien fait de tirer finalement sa révérence. L’histoire le jugera, mais, d’ici-là, on doit permettre aux Québécois de porter un jugement sur le bilan de son gouvernement libéral, qui, depuis 2015, s’est montré des plus centralisateurs, en multipliant les ingérences dans les juridictions du Québec et des provinces », écrit-il par ailleurs.

«Ce seul fait est déjà très grave en soi, mais il faut y ajouter que le gouvernement libéral, en subventionnant grassement l’industrie des hydrocarbures et en achetant un pipeline à grands frais, favorise le réchauffement climatique. Et qu’a-t-il fait pour contrer le phénomène? Il a, pour l’essentiel, promis de planter 2 milliards d’arbres d’ici 2023. Or, jusqu’ici, on n’aurait planté qu’un peu plus de 100 millions d’arbres… On est loin du compte», commente-t-il.

«Et comme si ce n’était pas suffisant, a-t-il poursuivi, le gouvernement de Justin Trudeau n’a cessé de faire obstacle aux priorités québécoises en s’attaquant à la laïcité, en favorisant l’anglicisation du Québec et en se montrant peu rigoureux dans sa gestion des frontières, avec les conséquences qu’on a connues au chapitre de la prolifération de la pandémie de COVID-19 et de l’afflux débridé de migrants ne tenant pas compte de la capacité d’accueil du Québec et se traduisant par des lacunes au niveau de l’offre de services publics, sans compter la menace de tarifs prohibitifs proférée par le président désigné des États-Unis. Tout cela doit cesser au plus vite», conclut-il.

«N’eut été des manœuvres de Justin Trudeau, la population aurait assurément déjà été appelée aux urnes. Il faut donc lui permettre de se prononcer dans les meilleurs délais » mentionne le député ajoutant que le Bloc québécois « votera à la première occasion, en faveur de quelque motion visant à faire tomber ce gouvernement, pour peu que son libellé n’aille pas à l’encontre des intérêts du Québec. »


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