Un robot à la fine pointe pour la chirurgie du genou à l’Hôpital Charles-Le Moyne

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Par Daniel Bastin
Un robot à la fine pointe pour la chirurgie du genou à l’Hôpital Charles-Le Moyne
L’acquisition de ce robot orthopédique représenterait un gain considérable pour améliorer l’accès aux chirurgies du genou dans l’établissement hospitalier de Longueuil. (Photo : Capture d'écran)

L’Hôpital Charles-Le Moyne devient le premier hôpital public francophone au Québec à offrir un robot chirurgical orthopédique à la fine pointe de la technologie pour les opérations du genou.

Selon le Dr Hai Nguyen, chirurgien orthopédique spécialisé en remplacement du genou et de la hanche à l’établissement hospitalier, la venue de cette technologie marquerait un tournant majeur en orthopédie. Elle offrirait une grande précision en permettant un positionnement sur mesure de la prothèse, qui serait ainsi très bien adapté à la morphologie et aux besoins de chaque patient. Il a souligné que cette innovation permettra un meilleur rétablissement des mouvements naturels, souvent difficile à obtenir avec des techniques conventionnelles.

«Les bénéfices sont nombreux, a-t-il précisé par voie de communiqué. En plus de réduire les risques de révision – une seconde intervention nécessaire pour remplacer une première prothèse – cette technologie favorise une récupération plus rapide, diminue la durée d’hospitalisation, limite les besoins en physiothérapie et réduit la prise de médicaments contre la douleur. L’ensemble de ces avantages contribue à accélérer le retour des patients à une vie active et en santé.» Il a ajouté que l’acquisition de ce robot orthopédique représenterait un gain considérable pour améliorer l’accès aux chirurgies du genou dans l’établissement qui est désigné centre affilié universitaire.

De son côté, la présidente-directrice générale du CISSS de la Montérégie-Centre, Maryse Poupart, a précisé : «Grâce au rôle clé et à la générosité de la Fondation Hôpital Charles-LeMoyne et de ses donateurs, cette technologie de pointe en chirurgie du genou, financée à la hauteur de 1,2 million de dollars, est aujourd’hui une réalité qui contribue assurément à rehausser la qualité des soins offerts.»

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