Dans son exposition Les stèles du présent, l’artiste professionnel Alexandre Masino établit un lien entre le passé et le présent, entre le tangible et une perception plus évanescente de l’intangible qui nous entoure et qu’il appartient à chacun de découvrir et de percevoir.
«Toute l’exposition Les stèles du présent, et tout mon travail, c’est de marquer l’importance de prendre contact avec ce qui nous entoure, la réalité actuelle des choses. Donc il y a un côté funéraire et il y a un côté présent et, évidemment, il y a la nature avec tous les problèmes écologiques auxquels on fait face. Il ne faut pas penser que c’est éternel, il faut donc en prendre soin, mais aussi prendre conscience de la vérité», explique en entrevue l’artiste longueuillois de Longueuil à Boucherville, en passant par Sorel-Tracy.
La peinture à l’encaustique remonte à l’Antiquité et Alexandre Masino trouve important de s’inspirer de ceux qui sont passés avant lui. Ce grand respect, jumelé à des expérimentations s’échelonnant sur trois décennies, ont fait en sorte que ses œuvres sont devenues des références et sont incluses dans plusieurs publications et expositions internationales dédiées à cette technique.
Le procédé est relativement simple, mais difficile à maîtriser. Des pigments secs sont intégrés à de la cire d’abeille fondue afin de peindre sur une surface rigide posée à plat. Les coups de pinceau figent instantanément dès l’application, ce qui ajoute à la difficulté de la peinture à l’encaustique, mais sur certaines toiles, les reflets des couleurs varient selon l’angle du regard et de l’éclairage, ce qui fait que l’œuvre devient dès lors encore plus vivante et fascinante, s’offrant à la découverte de l’observateur.
Pour en savoir plus sur l’artiste : https://www.alexandremasino.ca