En tout, 287 cerfs de Virginie, soit 191 au parc national du Mont-Saint-Bruno et 96 au parc national des Îles-de-Boucherville ont été abattus au cours des derniers jours.
La Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) déclare que «l’opération qui vise la protection des milieux naturels s’est conclue avec succès la semaine dernière».
«L’objectif de récolte fixé par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs a été atteint», indique à La Relève le responsable des relations avec les médias pour la Sépaq, Simon Boivin. «L’opération s’est déroulée avec efficacité et professionnalisme», informe-t-il.
L’ensemble de la venaison récoltée sera remis au programme Chasseurs généreux de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs, qui redistribue la viande à des banques alimentaires pour venir en aide aux communautés dans le besoin.
Les prochains inventaires de l’hiver 2024-2025 permettront d’évaluer l’impact écologique de l’opération sur les milieux naturels des deux parcs, signale M. Boivin.
Il fait savoir qu’il est probable que d’autres interventions devront être réalisées dans les années à venir dans ces deux parcs nationaux. Ces actions seront nécessaires pour compenser l’arrivée de nouvelles bêtes par immigration naturelle ainsi que les naissances printanières, précise-t-il.
En choisissant la méthode létale par tir de précision pour régler le problème de surpopulation, la Sépaq dit s’être appuyée sur l’avis des scientifiques, des biologistes et des experts, notamment ceux du ministère de l’Environnement, de la Lutte aux Changements Climatiques, de la Faune et des Parcs, explique M. Boivin.