La récente mise à jour économique du ministre des Finances du Québec contenait une somme additionnelle de 250 M$ afin de soutenir financièrement les citoyens et les municipalités face à des événements climatiques extrêmes, une mesure qui a été saluée par l’Union des municipalités du Québec (UMQ).
L’UMQ avait fait remarquer au gouvernement provincial que le Programme général d’assistance financière lors de sinistres ne répondait que partiellement aux besoins engendrés par les inondations de l’été 2024, alors que plus d’une centaine de routes ont nécessité des réfections urgentes.
Ce montant de 250 millions de dollars supplémentaires pour l’année financière 2024-2025, dont 100 M$ pour les infrastructures municipales, permettra d’indemniser les victimes et de reconstruire les infrastructures touchées.
L’UMQ se réjouit également des sommes de 184 M$ prévues sur quatre ans afin d’accélérer la construction de nouveaux logements et de 17,8 M$ sur quatre ans pour la construction de 500 unités additionnelles pour les jeunes quittant le système de protection de la jeunesse.
«Ces différentes mesures sont alignées aux priorités du milieu municipal. Elles démontrent une volonté d’agir concrètement pour soutenir les communautés, renforcer leur résilience et stimuler leur développement», a déclaré par voie de communiqué Martin Damphousse, président de l’UMQ et maire de Varennes.
Toutefois, il émet des réserves quant à l’annonce de Québec d’un cadre financier aux sociétés de transport collectif qui permettrait d’assurer une certaine prévisibilité, car cela ne répondrait pas totalement au besoin. Le président de l’UMQ aimerait favoriser le développement du transport collectif dans toutes les régions du Québec et, pour ce faire, l’UMQ demande entre autres de modifier la Loi sur les Transports afin de permettre aux municipalités de moins de 100 000 de population de posséder et d’exploiter leur propre flotte de véhicules, permettant ainsi de favoriser une expansion plus efficace du transport collectif.
Il veut aussi préserver l’autonomie des municipalités en matière d’aménagement du territoire, car il estime que «les municipalités sont les mieux placées pour orienter les projets en fonction de leurs besoins locaux et dynamiques régionales».