Entente pour le Centre de services intégrés en violence sexuelle en Montérégie

Par Ali Dostie
Entente pour le Centre de services intégrés en violence sexuelle en Montérégie
L’ensemble des services d’aide sont offerts sous un même toit. (Photo : Gracieuseté)

La Traversée, organisme de Saint-Lambert qui accompagne les personnes victimes de violence sexuelle, a officialisé le 4 octobre la signature de l’entente de collaboration conclue avec le Centre d’aide aux victimes d’actes criminels de la Montérégie et le Service de police de l’agglomération de Longueuil, pour la création du centre de services intégrés en violence sexuelle (CIViS).

Le CIViS, coordonné et hébergé par La Traversée, accompagne près de 150 personnes victimes de violence sexuelle provenant de l’agglomération de Longueuil et de toute la Montérégie.

L’entente de cinq ans précise les objectifs du centre et les responsabilités conjointes des partenaires. Leur collaboration simplifie le parcours psychosociojudiciaire des personnes victimes de violence sexuelle, qui bénéficient des services d’aide sous un même toit.

Rappelons que 1,2 M$ ont été accordés au projet par le ministère de la Justice du Québec en avril 2023 pour déployer le projet, embaucher des professionnels, créer des outils et aménager des locaux.

«En coordonnant la création et le déploiement du CIViS dans nos locaux entièrement rénovés, nous sommes fiers d’élargir notre mission pour permettre aux personnes victimes et à leurs proches de se concentrer sur l’essentiel : leur rétablissement», a relevé Christine Vilcocq, directrice générale du centre de services intégrés La Traversée.

La Traversée est un centre de soutien psychosocial et de psychothérapie pour les personnes victimes souffrant de troubles de santé mentale consécutifs à une agression sexuelle.

«En réunissant tous les services d’aide sous un même toit, nous leur évitons de devoir répéter leur histoire à maintes reprises et à divers intervenants», a affirmé Simon Jolin-Barrette, ministre de la Justice.

«Cette prise en charge permet non seulement un accompagnement personnalisé, mais marque le début d’une démarche de réparation indispensable aux personnes victimes, a soutenu la mairesse Catherine Fournier. Bien que beaucoup de travail de sensibilisation reste à faire, ce nouveau centre est un modèle que l’on se doit de célébrer et qui pourrait être répliqué.»

Selon Jean-François Lapolice, directeur adjoint à la Direction des enquêtes et du renseignement au SPAL, ce projet est un «exemple parfait d’une concertation véritable au quotidien qui s’appuie sur l’idéologie d’intervention collaborative au profit des personnes victimes de violence sexuelle».

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