Aéroport de Saint-Hubert : la pétition pour un moratoire recueille près de 1 000 signatures en quelques jours seulement

Photo de Daniel Bastin
Par Daniel Bastin
Aéroport de Saint-Hubert : la pétition pour un moratoire recueille près de 1 000 signatures en quelques jours seulement
Le futur terminal pourrait accueillir quatre millions de passagers annuellement, comparativement aux 10 000 actuellement, soit 400 fois plus, ce qui aurait des conséquences sur la pollution, le bruit et sur le trafic aux alentours. (Photo : Courtoisie)

La pétition adressée aux élus des paliers gouvernementaux fédéral, provincial et municipal a été mise en ligne par la Coalition Halte-Air Saint-Hubert et elle a recueilli près de 1 000 signatures en une semaine, signe que les préoccupations entourant la venue de Porter Airlines à l’aéroport de Saint-Hubert s’accompagnent de nombreux questionnements de la part de plusieurs citoyens des alentours.
La pétition qui se trouve sur le site Change.org (Pour un moratoire sur le développement de l’aéroport de Saint-Hubert) est notamment appuyée par les organismes La Planète s’invite à Longueuil, Saint-Bruno en Transition, le Réseau écocitoyen de Saint-Lambert, le Comité de citoyens Capa-L, Mères au front-Rive-Sud et Ciel Collectif. Parmi eux, des citoyens de Sainte-Julie se disent particulièrement préoccupés puisque des corridors aériens survolent leur maison.
Les signataires s’inquiètent entre autres du fait que la construction du terminal muni de neuf portes d’embarquement pourrait accueillir quatre millions de passagers annuellement, comparativement aux 10 000 actuellement, soit 400 fois plus. Cela aurait des incidences sur la pollution et le bruit aux alentours, sans compter que ce flot de plusieurs millions de voyageurs aurait des impacts sur le trafic routier sur la route 116 et aussi sur l’autoroute 30, cette dernière étant déjà souvent congestionnée aux heures de pointe.
Dans son libellé, la Coalition écrit : « Les parties privées ou publiques qui ont négocié ce projet l’ont fait derrière des portes closes, sans consultation publique, et l’imposent maintenant prétextant une acceptation sociale. C’est pourquoi nous réclamons un moratoire sur ce projet, et sur tout développement de l’aéroport de Saint-Hubert, tant et aussi longtemps qu’il n’aura pas été déposé publiquement et que toutes les retombées, non seulement économiques, mais aussi sanitaires et climatiques, présentes et futures, n’auront pas été analysées et discutées sérieusement et publiquement. »




Partager cet article