Ingérence chinoise: « À quand une commission d’enquête publique et indépendante, ça presse! »

Communiqué
Ingérence chinoise: « À quand une commission d’enquête publique et indépendante, ça presse! »
Le député de Montarville et porte-parole du Bloc Québécois en matière d’affaires étrangères et de développement international, M. Stéphane Bergeron, est intervenu à la Chambre des communes, le 23 mars dernier, à propos d’allégations circulant au sujet d’un député libéral qui aurait fricoté avec un diplomate chinois.

Le député de Montarville et porte-parole du Bloc Québécois en matière d’affaires étrangères et de développement international, M. Stéphane Bergeron, est intervenu à la Chambre des communes, le 23 mars dernier, à propos d’allégations circulant au sujet d’un député libéral qui aurait fricoté avec un diplomate chinois.

«Le quotidien Global News allègue qu’un député libéral a conseillé au consul de Chine à Toronto d’agir contre la libération des deux Michael emprisonnés en Chine. Ce serait extrêmement grave en soi, mais ce qui doit aussi nous préoccuper, c’est que le bureau du premier ministre l’ait, semble-t-il, appris dans les médias! Le premier ministre en serait même tombé en bas de sa chaise! Pourtant, le Service canadien du renseignement de sécurité l’avait averti, dès 2019, des liens étroits entre ce député et le consul, et ce, avant même l’élection du député… Comment est-ce possible que ce député ait pu continuer d’avoir librement accès à la diplomatie chinoise?», a demandé M. Bergeron.

Les interrogations au sujet de ce parlementaire libéral étaient nombreuses et partagées par l’ensemble des partis d’oppositions, qui ont posé près d’une trentaine de questions au gouvernement, questions qui sont toutefois restées sans réponse concrète… Devant l’absence de réponse à sa première question, le député fédéral de Montarville est revenu à la charge et a insisté sur l’importance d’une enquête publique et indépendante sur l’ingérence chinoise.

«Le premier ministre connaissait les liens étroits entre son député et le consul chinois… Le SCRS l’a averti, dès 2019, et il n’a rien fait! Hier, Global News a révélé que ce député aurait utilisé cette relation pour tenter d’influencer Beijing de manière à favoriser le parti libéral, quitte à mettre en danger deux citoyens canadiens. Le premier ministre a été, au mieux, naïf et son député en aurait profité. Ça disqualifie complètement le gouvernement quant au choix des règles de l’enquête sur l’ingérence chinoise. À quand une commission d’enquête publique et indépendante? Ça presse!» de conclure Stéphane Bergeron.



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