Santé : grève chez les répartiteurs d’urgence de la Montérégie

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Par Daniel Bastin
Santé : grève chez les répartiteurs d’urgence de la Montérégie
Les RMU sont notamment les personnes qui prodiguent les premiers soins par téléphone dans des moments cruciaux. (Photo : Shutterstock)

Le 26 janvier dernier, les répartiteurs médicaux d’urgence (RMU) de la Montérégie et de l’Outaouais ont décidé de déclencher une grève à durée illimitée.
Les RMU sont notamment les personnes qui prodiguent les premiers soins par téléphone dans des moments cruciaux, par exemple en donnant les instructions pour amorcer des manœuvres de réanimation, en cas d’étouffement ou encore pour préparer un accouchement, en attendant l’arrivée de l’ambulance ou des premiers répondants.
Ces travailleurs syndiqués font partie de la Fédération des employés du préhospitalier du Québec (FPHQ) accréditée auprès de l’employeur, Groupe Alerte Santé, qui offre des services de réponse téléphonique d’urgence en continu sept jours sur sept en provenance de centres du 911.
En prévision de cette grève, le Tribunal administratif du travail a statué sur les services prévus aux ententes entre les parties et cette instance décisionnelle a décrété qu’ils sont suffisants pour que la santé ou la sécurité de la population ne soit pas mise en danger.
Pendant cette grève qui touche essentiellement des tâches, les RMU vont continuer de répondre à l’ensemble des appels reçus. Aussi, ils continueront d’affecter et de répartir les ressources préhospitalières disponibles en appliquant les procédures et les règles d’affectations.
Précisons que la grève devrait toucher huit centres primaires du 911 et six entreprises ambulancières. Elle impactera aussi trois Centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS), qui sont responsables de dix centres hospitaliers, dont Pierre-Boucher et Charles-Le Moyne.
Notons en terminant que la convention collective entre les parties est échue depuis le 31 mars 2022.




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