Boucherville devient Ville amie des monarques

Source : Ville de Boucherville
Boucherville devient Ville amie des monarques

Lors de la journée d’ouverture de la conférence des Parties de l’Organisation des Nations unies (ONU) sur la biodiversité (COP15) qui s’est déroulée à Montréal le 7 décembre dernier, Boucherville a reçu avec fierté la certification Ville amie des monarques de la Fondation David Suzuki. Le certificat vient confirmer l’engagement de la Ville à préserver la biodiversité par différentes mesures concrètes.
Depuis le lancement de l’initiative, c’est plus de 340 maires et mairesses et leaders municipaux qui se sont engagés à participer à la sauvegarde des monarques en Amérique du Nord, dont plus de 80 au Québec.
La conseillère municipale Anne Barabé s’est dite enthousiaste de l’engagement pris par la municipalité : « Boucherville ayant à cœur la préservation de l’environnement pour les générations futures, la certification allait de pair avec nos valeurs de développement durable. C’est pourquoi venir en aide à cet insecte migrateur en sérieux danger nous a interpellés. Nous sommes convaincus que les résidents de Boucherville adhéreront à ce mouvement, et que nos efforts collectifs feront une différence dans cette lutte pour la survie du papillon et la protection de la biodiversité ». En plus des engagements pris par la municipalité, les citoyens seront eux aussi appelés à participer à différentes actions afin de contribuer à la restauration de l’habitat du monarque.
« Les municipalités jouent un rôle crucial dans la conservation du monarque et de son habitat. Elles peuvent poser des gestes simples qui ont un impact essentiel quant à la survie de l’espèce ainsi que d’autres pollinisateurs, en plus de sensibiliser leurs citoyens à l’importance de prendre part à cet effort de conservation », a expliqué Alexandre Huet, responsable de la mobilisation et de l’engagement public pour le Québec au sein de la Fondation David Suzuki.
Rappelons que le papillon monarque est une espèce menacée : sa population a chuté drastiquement au cours des deux dernières décennies. Les scientifiques attribuent ce déclin à la dégradation et à la perte d’habitats de reproduction.


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