Climat toxique au service de police de l’agglomération: des changements à la gouvernance

François Laramée
Climat toxique au service de police de l’agglomération: des changements à la gouvernance
Le directeur du SPAL, Fady Dagher

Le climat de travail a récemment été qualifié de « pourri et toxique » dans plusieurs départements du Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL). Le problème est à ce point connu que la Ville de Longueuil a dû verser au cours des dernières années des compensations financières à plus d’une dizaine d’employés, victimes, entre autres, de harcèlement psychologique.
Le directeur du SPAL, Fady Dagher a dit être au fait de la situation, car celle-ci a été identifiée avant son entrée en poste. Les choses tendraient cependant à se replacer.
Cela dit, est-ce un hasard ou en réaction, quoi qu’il en soit, la Ville de Longueuil indique qu’elle veut modifier la structure organisationnelle du SPAL, engager de nouveaux policiers cadres et faire approuver le nouvel organigramme.
La mairesse Catherine Fournier veut d’ailleurs en délibérer prochainement avec les autres maires des villes liées de l’agglomération.
La suggestion de la mairesse repose sur les nouveaux phénomènes sociaux émergents et le besoin de régler des dossiers, techniques d’enquête et enjeux légaux.
Les élus de Longueuil ont récemment adopté une résolution pour modifier l’organigramme du SPAL ainsi que certains points inclus dans la proposition.
La mairesse souhaite la mise en place d’une Direction des enquêtes par l’embauche de nouveaux cadres.
Elle veut ainsi créer une gouvernance unique en cette matière.
Ainsi, Sylvain Champagne devient directeur adjoint – administration – vérification, conformité et performance organisationnelle.
Longueuil retient aussi les services de Patrick Bélanger comme cadre policier contractuel.
Il agira à titre de directeur adjoint – opérations – enquêtes au SPAL.
Le dossier « police » fera assurément l’objet de discussion lors de la prochaine assemblée des élus de l’agglomération. Les maires de Saint-Bruno-de-Montarville, Boucherville et Brossard se sont dits à la fois surpris et préoccupés par le climat de travail au SPAL, c’est pourquoi le sujet sera à l’ordre du jour lors des prochaines rencontre

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