Une simple partie de hockey cosom a viré au drame, mais le calme d’un pompier de Sainte-Julie a sauvé une vie!

Photo de Daniel Bastin
Par Daniel Bastin
Une simple partie de hockey cosom a viré au drame, mais le calme d’un pompier de Sainte-Julie a sauvé une vie!
Hugo Barnabé a été pompier volontaire à la Ville de Sainte-Julie et il est maintenant à temps plein à Montréal. Son sang-froid a sûrement permis de sauver la vie de Robin Claveau lors d’une partie amicale de hockey cosom. (Photo : Courtoisie)

Le plaisir est toujours au rendez-vous quand les joueurs d’une ligue de hockey cosom se réunissent pour la première partie de l’année. Le bonheur a toutefois viré au cauchemar lorsqu’un des participants s’est soudainement effondré sur le plancher et a subi un arrêt cardiaque en plein milieu du match inaugural. Heureusement, un de ses coéquipiers est pompier et il a pu procéder aux manœuvres qui l’ont ramené à la vie!
Bruno Chartrand est l’un des joueurs ayant assisté au drame qui a néanmoins connu un dénouement heureux, au grand soulagement de tous! « Il y avait beaucoup d’émotions, c’est certain, car c’était assez intense ce qui est arrivé! Nous sommes, on peut dire, un noyau dur de joueurs qui sont ensemble depuis près de 25 ans. »
« Dimanche dernier (NDLR : le 11 septembre), il faisait très chaud au gymnase de l’école Le Rucher à Sainte-Julie. La première période s’est bien déroulée et environ 5 minutes après le début de la deuxième, un des joueurs, Robin Claveau, s’est effondré sur la surface et on ne savait pas ce qui se passait. On croyait en premier qu’il faisait une crise d’épilepsie… »
« Heureusement, l’un d’entre nous, Hugo Barnabé, a suivi une formation de premier répondant, car il a déjà été pompier volontaire à Sainte-Julie. Le pouls de Robin Claveau était très lent, il cherchait son souffle. Au bout, je dirais de 3 ou 4 minutes, il était mauve… Il a arrêté de respirer… Hugo est resté tout le long d’un calme étonnant! Il lui a fait des massages cardiaques, puis il nous a dit d’aller chercher le défibrillateur qui est installé dans l’école. »
          Appel au 911 le… 9-11
« On a branché Robin et une lumière s’est allumée pour indiquer que c’était bien un arrêt cardiaque. Quand on a pesé sur le bouton, ça lui a donné tout un choc, un peu comme on peut voir dans les films! Mais là, c’était vrai! Robin a repris son pouls progressivement, mais très, très lentement. Heureusement qu’Hugo était là, car les policiers sont arrivés environ une quinzaine de minutes après qu’il soit tombé à terre, mais je ne suis pas sûr, car c’est très difficile d’évaluer le temps dans ces circonstances. Les ambulanciers sont arrivés, je crois, 5 ou 10 minutes après les policiers. »
« Robin est lentement revenu à lui et sa première question, c’était : « Qu’est-ce qui s’est passé? » On lui a raconté tout ça et, par la suite, il a dit à Hugo « Tu m’as sauvé la vie! » en lui disant qu’il sera éternellement reconnaissant pour ce qu’il a fait. La femme de Robin est arrivée au gymnase et, quand il l’a vue, il a pleuré en la serrant dans ses bras… »
« Le plus admirable dans tout ça, c’est qu’Hugo est resté très calme tout le long. Il a pu nous dire ce qu’il fallait faire, il nous a calmés, guidés. Après, on a eu besoin de se retrouver pour prendre une bière et décompresser, car c’était très intense! Hugo nous a dit qu’on allait probablement rêver à ça dans les nuits suivantes parce qu’on a aussi vécu un petit traumatisme », a ajouté Bruno Chartrand.
Au moment d’écrire ces lignes lors de notre heure de tombée, le 15 septembre, Robin Claveau va déjà mieux. Il avait quitté les soins intensifs de l’hôpital et il devra subir des pontages afin de débloquer ses artères. Pour un certain temps, ce sera en spectateur qui pourra encourager ses amis au hockey cosom.
Mais un jour, qui sait, peut-être pourra-t-il jouer à nouveau avec eux!
Grâce à Hugo Barnabé!



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