Délais inacceptables pour le traitement des demandes de passeports

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Délais inacceptables pour le traitement des demandes de passeports
Le député fédéral de Montarville et porte-parole du Bloc Québécois en matière d’affaires étrangères, M. Stéphane Bergeron, s’est indigné des délais de traitements indus auxquels sont actuellement confrontés les Québécoises et Québécois qui souhaitent obtenir ou renouveler leur passeport canadien. (Photo : Actualités Canada)

Le député fédéral de Montarville et porte-parole du Bloc Québécois en matière d’affaires étrangères, M. Stéphane Bergeron, s’est indigné des délais de traitements indus auxquels sont actuellement confrontés les Québécoises et Québécois qui souhaitent obtenir ou renouveler leur passeport canadien. «Après deux ans de pandémie, il était écrit dans le ciel que les gens voudraient enfin se remettre à voyager. C’était prévisible pour tout le monde, mais apparemment pas pour le gouvernement fédéral, qui a une fois de plus réussi à se laisser surprendre, ce qui a de nouveau donné lieu à cette improvisation et ce cafouillage auquel il nous avait trop souvent habitués depuis le début de la pandémie… Et ce sont les familles qui risquent d’en faire les frais, elles qui, dans bien des cas, verront leurs projets de vacances tomber à l’eau…», de déplorer Stéphane Bergeron.

«Chaque jour, depuis plusieurs semaines, le nombre d’appels logés par des citoyennes et des citoyens de la circonscription augmente sans cesse, puisque les gens s’inquiètent des délais interminables auxquels ils doivent faire face pour obtenir leur passeport, sans jamais avoir la moindre assurance qu’ils réussiront à obtenir à temps ce simple document officiel qui leur est pourtant indispensable pour concrétiser leurs projets de voyages. Plusieurs n’ont d’autre choix que de se résoudre à devoir faire la file pendant des heures devant les bureaux de Service Canada, souvent contraints, pour ce faire, de devoir prendre un jour de congé, et ce, toujours sans avoir la moindre assurance que leurs efforts seront couronnés de succès. Nous en sommes là en raison de l’imprévoyance et de l’inaction du gouvernement fédéral… C’est parfaitement inacceptable!», poursuit le député de Montarville.

«Les mesures sanitaires disparaissant peu à peu, il tombait sous le sens, a-t-il ajouté, que les gens, ‘‘encabannés’’ depuis près de deux ans, voudraient obtenir leur passeport pour pouvoir enfin se remettre à voyager. Le gouvernement fédéral, qui semble exceller dans l’art de ne pas voir venir les coups, est donc contraint de devoir embaucher du personnel en catastrophe et le former au beau milieu de la crise, ce qui se révèle évidemment bien peu efficace… Et c’est ce gouvernement qui prétend pouvoir donner des leçons aux autres! Les citoyennes et citoyens sont tout à fait en droit de s’attendre à un service qui soit à la hauteur. Or, le gouvernement fédéral, cette fois encore, a été totalement pris au dépourvu…»

Fidèle à son habitude, le Bloc Québécois ne s’est pas contenté de dénoncer la situation. Il a soumis plusieurs propositions au gouvernement fédéral pour tenter de solutionner la crise ou, du moins, d’en minimiser les effets comme le fait d’ouvrir temporairement et sans frais les bureaux de passeports durant les fins de semaine, ne serait-ce que pour traiter rapidement les demandes les plus urgentes. «Est-ce normal, en pleine crise, que le gouvernement adapte à peine les heures d’ouverture de ses bureaux pour pouvoir répondre à la demande, la plupart demeurant désespérément fermés les fins de semaine? Lorsqu’on quitte dans moins de 48 heures, on a rapidement besoin d’être rassuré, ce que le gouvernement fédéral était parfaitement incapable de faire! L’ironie est à son paroxysme lorsque ce même gouvernement, qui n’a littéralement pas fait son travail, oblige les citoyennes et citoyens à devoir refaire une nouvelle demande ou à payer des frais supplémentaires! Ottawa doit comprendre l’urgence de la situation, réaliser que c’est lui qui en est le principal responsable et poser les gestes conséquents qui s’imposent pour redresser rapidement la situation», de conclure Stéphane Bergeron.

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