La CMM veut interdire les constructions dans les boisés et les milieux humides

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Par Diane Lapointe
La CMM veut interdire les constructions dans les boisés et les milieux humides
L’époque où l’on rasait les boisés et remblayait les milieux humides pour faire place à des développements domiciliaires pourrait être chose du passé. Ici, l’arboretum Stephen-Langevin, un espace acquis par la Ville de Boucherville en 2009. (Photo : Ville de Boucherville)

Les constructions résidentielles sur les terrains boisés et les milieux humides « d’intérêt » pourraient bientôt être interdites dans le Grand Montréal. À la fin du mois, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) présentera aux maires des 82 villes qui compose son territoire un projet de règlement de contrôle intérimaire interdisant pratiquement tous les travaux ou constructions dans les milieux naturels jugés « d’intérêt ».
Si le projet reçoit l’aval du milieu politique municipal, il devra ensuite être approuvé par le gouvernement du Québec.
Depuis de nombreuses années, la CMM accorde une grande importance à la protection de l’environnement. Son Plan métropolitain d’aménagement et de développement adopté en 2012 (avant même l’adoption en 2017 de la Loi concernant la protection des milieux humides et hydriques) vise la protection et la mise en valeur des bois d’intérêt, des corridors forestiers et des milieux humides, pour un total de 17 % du territoire du Grand Montréal d’ici à 2031.
Présentement 10,1 % de cette cible est atteinte, bien que la CMM soit dotée d’un programme d’aide financière pour les projets d’acquisition de milieux naturels (fonds vert) sur le territoire du Grand Montréal, dont les villes de Boucherville et de Sainte-Julie ont notamment bénéficié.
Le projet de la CMM contribuera à empêcher le déclin des habitats et des espèces fauniques et floristiques menacées.



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