Trois premiers cas d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), du sous-type H5N1, ont été confirmés chez une bernache du Canada, à Granby, et chez deux oies des neiges, l’une à Saint-Jean-sur-le-Richelieu et l’autre à Saint-Isidore-de-Laprairie, en Montérégie. La détection de cas d’IAHP H5N1 au Québec était attendue, car plusieurs cas chez des oiseaux sauvages et d’élevage ont été recensés depuis décembre 2021 ailleurs au Canada ainsi qu’aux États-Unis. Cette souche circule en Europe depuis 2020 et les oiseaux sauvages peuvent introduire ainsi que propager le virus le long des voies migratoires. L’influenza aviaire est un virus présent de façon naturelle chez les oiseaux sauvages, principalement chez les espèces aquatiques, telles que les oies, les canards et les goélands. De façon générale, l’influenza aviaire cause peu de signes cliniques chez les oiseaux sauvages et ne pose pas de problèmes pour la conservation des espèces. Des souches hautement pathogènes peuvent toutefois causer de la mortalité de façon sporadique. L’influenza aviaire se transmet difficilement et rarement aux humains. Les chasseurs de sauvagine sont invités à appliquer les recommandations de l’Agence de la santé publique du Canada pour réduire les risques d’exposition à la grippe aviaire. Aucune preuve scientifique n’indique que la consommation de viande de sauvagine correctement cuite soit une source d’infection pour l’humain.
Trois cas de grippe aviaire découverts chez des oiseaux sauvages
Les brèves de La Relève