Les hospitalisations sont à la hausse depuis trois semaines dans la région

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Par Daniel Bastin
Les hospitalisations sont à la hausse depuis trois semaines dans la région
L’Institut national de Santé publique du Québec rapporte près de 4 000 cas actifs sur le territoire de la Montérégie en date du 6 avril, c'est-à-dire 1 085 de plus qu’il y a une semaine. (Photo : Shutterstock)

Selon les plus récentes statistiques émises par la Direction de la santé publique de la Montérégie (DSPM), les hospitalisations sont à la hausse depuis trois semaines, alors qu’entre le 27 mars et le 2 avril, pas moins de 54 % de celles-ci étaient liées à la Covid-19 au moment de l’admission.
Pour sa part, l’Institut national de Santé publique du Québec (INSPQ) rapportait près de 4 000 cas actifs (3 981) sur le territoire montérégien en date du 6 avril, c’est-à-dire 1 085 de plus qu’il y a une semaine. Le réseaux local de santé (RLS) Pierre-Boucher est parmi les plus touchés dans la région avec un total de 627 cas, précédé seulement par le RLS Jardins-Roussillon (713) ainsi que Haut-Richelieu–Rouville (664).
De son côté, l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) a présenté sa plus récente mise à jour de ses analyses et, pour une deuxième semaine consécutive, le nombre de nouvelles hospitalisations est en augmentation (18 %) par rapport à la semaine précédente. La hausse s’observe dans la plupart des groupes d’âge et des régions. Toutefois, bien qu’on note une légère augmentation du nombre de personnes qui nécessitent un séjour aux soins intensifs, celui-ci demeure relativement faible.
Les projections, basées sur les données colligées prévoient la poursuite de la croissance des nouvelles hospitalisations, avec, d’ici deux semaines, une augmentation du nombre de nouvelles hospitalisations à environ 265 par jour et aussi des lits réguliers qui seront occupés par des patients ayant la Covid. Il est à noter que ce chiffre de 265 par jour se situerait au niveau 4 défini par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS).
Rappelons à ce sujet que le niveau 4 de délestage signifie dans les faits le report du plus possible de chirurgies non urgentes, alors que MSSS prévoit des changements dans presque tous les domaines des soins pour libérer de la capacité hospitalière, ce qui signifie que c’est la clientèle qui en subira les conséquences, ultimement.




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