Prolongement du REM à Boucherville : « Si les gens n’en veulent pas, on va oublier ça » ‒ François Legault

François Laramée. De l’Initiative de journalisme local
Prolongement du REM à Boucherville : « Si les gens n’en veulent pas, on va oublier ça » ‒  François Legault

« On ne veut pas rentrer ça (le prolongement du REM jusqu’à Boucherville) dans la gorge de personne. Si on investit de l’argent, c’est parce que les citoyens veulent l’avoir (le REM). S’il y a des citoyens à certains endroits qui ne le veulent pas, on va oublier ça », a déclaré jeudi dernier le premier ministre du Québec, François Legault.
« On va s’asseoir avec les maires tant à l’ouest qu’à l’est de Longueuil et les élus locaux vont avoir leur mot à dire, nous allons tenir compte de leurs opinions. »
Interrogé sur les ondes de la télévision de la Rive-Sud, le premier ministre était appelé à préciser à la fois sa vision du prolongement du Réseau express métropolitain sur la Rive-Sud et sur les détails du tracé.
L’année dernière, le gouvernement avait mandaté la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) pour étudier la faisabilité du prolongement du REM sur la Rive-Sud entre Châteauguay et Boucherville.
Bien que les conclusions de l’étude n’aient pas encore été officiellement dévoilées, le premier ministre Legault a précisé que la Caisse avait évalué qu’un tronçon entre La Prairie et Boucherville, en passant par le boulevard Taschereau avec quelques stations, assurerait un volume de passagers assez important pour être rentable.
Cette affirmation conduit tout droit à la conclusion que la Caisse a estimé que le tronçon entre La Prairie et Châteauguay ne fait plus partie de l’équation d’un REM est-ouest dans la grande région Rive-Sud.
Également, monsieur Legault estime que la partie du REM qui traverserait le Vieux-Longueuil pour se rendre par exemple jusqu’au cégep Édouard-Montpetit devrait être faite en partie de façon souterraine pour ne pas défigurer le secteur du Vieux Longueuil.
Une fois que les discussions avec les maires de la région auront mené à un tracé plus précis, la CDPQ se remettra à la table à dessin pour peaufiner un projet qui sera alors présenté aux populations concernées, a mentionné le premier ministre.
La Caisse devra également tenir compte de la baisse permanente de l’achalandage dans les transports en commun en raison de la pandémie et surtout du télétravail qui, selon plusieurs experts, occasionnera une baisse de la clientèle à long terme évalué à environ 15 %.




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