CSSP: Plus de la moitié des écoles ont des lecteurs de CO2

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Par Diane Lapointe
CSSP:  Plus de la moitié des écoles ont des lecteurs de CO2
Plus de 2000 lecteurs de CO2 seront installés dans les écoles du CSSP.

Le Centre de services scolaire des Patriotes (CSSP) prévoit installer un peu plus de 2 000 capteurs de CO2 dans ses 69 établissements scolaires. Le déploiement a commencé en novembre dernier et se poursuit au rythme de la réception des appareils. À ce jour, des lecteurs ont été livrés dans plus de la moitié de ses écoles.
Tous les locaux de classe, les locaux de spécialité, les laboratoires et les bibliothèques seront dotés de ces engins qui mesurent la concentration du dioxyde de carbone dans l’air. Cette surveillance permet d’évaluer si la ventilation d’un lieu est suffisante pour le nombre de gens qui occupent l’endroit.
Les installations ont commencé en novembre dans un établissement, puis en décembre dans un autre. Depuis le 5 janvier, elles se sont poursuivies dans 36 autres bâtiments scolaires.
À Boucherville, des capteurs de CO2 ont été installés à l’école secondaire De Mortagne, et dans les écoles primaires Louis-H.-Lafontaine, Pierre-Boucher, Antoine-Girouard, De La Broquerie, et Père-Marquette. Les écoles L’Arpège et du Grand-Chêne, à Sainte-Julie, et les écoles J.-P. Labarre et La Roseraie, à Varennes, sont aussi maintenant équipées de capteurs. Ces détecteurs sont fournis par Assek technologie.
Des échangeurs d’air pas de sitôt
Rappelons que quatre fournisseurs se partagent la commande de 90 000 capteurs à installer à l’échelle du Québec pour un coût total de 76 M$.
Pour le moment, il n’est pas question pour le gouvernement du Québec que les écoles aient également recours à des purificateurs d’air. Un rapport de l’INSPQ conclut, explique-t-il, que « ces appareils peuvent faire plus de tort que de bien puisqu’il serait ardu de bien les positionner dans une classe quand on ignore quels élèves sont infectés. »
Par ailleurs, Québec affirme que les échangeurs d’air, qui remplacent l’air vicié par de l’air frais, sont préférables à ceux qui le purifient. La Presse rapporte que seulement 435 échangeurs d’air ont été installés dans les classes depuis le début de la pandémie. C’est moins de 0,5 % des 90 000 locaux d’enseignement au Québec.
Toujours selon le quotidien, le ministère de l’Éducation souligne que s’il y a peu d’échangeurs d’air distribués, c’est parce que les centres de services scolaires en demandent peu.
Le Centre de services scolaire des Patriotes précise de son côté que l’installation des lecteurs de CO2 qui est en cours dans l’ensemble de ses établissements permettra de tracer, dans un deuxième temps, un portrait des besoins en ce qui a trait aux échangeurs d’air.
Avec les capteurs de CO2, les enseignants doivent ouvrir les fenêtres chaque fois que le fameux lecteur montre un problème. Cette solution ne semble pas tous les satisfaire.



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