Pas question de revoir le pacte fiscal de l’agglomération répète le maire de Boucherville

Par François Laramée
Pas question de revoir le pacte fiscal de l’agglomération répète le maire de Boucherville
Le directeur du SPAL, Fady Dagher a vu son contrat de travail prolongé jusqu’en 2029 par les membres du conseil d’agglomération

Le maire de Boucherville, Jean martel, l’a répété à nouveau jeudi dernier lors de la séance du conseil de l’agglomération de Longueuil, il n’est absolument pas question, pour lui, de revoir ou de rouvrir le pacte fiscal de cette structure régionale pour que Boucherville paye encore plus. En réponse à la question d’une citoyenne le maire Martel a rappelé que la population de Boucherville compte pour un peu moins de 10 % de l’ensemble de la population de l’agglomération mais que la ville comble près de 15 % du budget global de cette structure qui fournit entre autres les services de police, de sécurité incendie, du traitement de l’eau et de l’évaluation.
« Entre 44% et 45 % du budget de la Ville de Boucherville s’en va directement à l’agglomération c’est pourquoi j’estime que nous faisons déjà largement notre part pour que l’agglomération de Longueuil fonctionne. J’ai été élu en 2013 avec cette vision, j’ai été réélu en 2017 et en 2021 en défendant cette position » du statu quo pour le pacte fiscal en vigueur.
Rappelons que la mairesse de Saint-Lambert, Pascale Mongrain a récemment lancé un appel à l’aide demandant à ses collègues de l’agglomération de revoir les quotes-parts des villes car Saint-Lambert est en détresse financière, plus de 50% du budget de cette ville allant maintenant directement au fonctionnement de la structure régionale ce qui l’a entre autres forcée à hausser le compter de taxes de 7,9% pour 2022.

Un chef de police pour 8 ans
Par ailleurs les membres du conseil d’agglomération ont ratifié une nouvelle entente avec Fady Dagher, l’actuel directeur du Service de police de l’agglomération de Longueuil (SPAL) Celui-ci sera le chef de police de ce service jusqu’en 2029.

En poste depuis 2017, Fady Dagher s’est donné pour mission de transformer le SPAL afin qu’il corresponde davantage aux besoins de la population, 70 % des appels reçus étant de nature sociale, à caractère non criminel, souvent liés à des problématiques complexes de santé mentale et de détresses multiples. Ainsi, en 2018, le changement de la police traditionnelle vers la police de concertation s’est amorcé, visant à faire du SPAL un véritable acteur social.

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