Iris et Eva Gabelier: Des soeurs unies par leur passion pour le cyclisme

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Par Steve Martin, Initiative de journalisme local
Iris et Eva Gabelier: Des soeurs unies par leur passion pour le cyclisme
Iris Gabelier (Photo : courtoisie)

Le cyclisme connaît actuellement de beaux moments au Québec. Des athlètes de la région continuent de contribuer au rayonnement de la discipline et de nous représenter fièrement lors de compétitions internationales. C’est le cas des sœurs Iris et Eva Gabelier de Verchères.

Iris Gabelier a découvert les joies du cyclisme alors qu’elle n’avait que huit ans. Quelques années plus tard, ce fut au tour de sa benjamine, Eva, de prendre la route et de développer sa passion pour ce sport qui compte de plus en plus d’adeptes dans la province. 

Mais comme beaucoup de jeunes athlètes qui arrivent dans une phase cruciale de leur développement, la pandémie est venue jeter un peu de sable dans l’engrenage et freiner leur progression.

Après une année sans compétition, nos deux frangines, qui ont récemment reçu des bourses de la Municipalité de Verchères, ont cependant eu l’opportunité de reprendre un rythme un peu plus actif au cours de la dernière saison.

« Ça n’a quand même pas été une saison normale, admet Iris. Mais c’était quand même mieux que l’an passé! [C’est certain que la pandémie] a affecté notre développement, mais je pense que, dans notre cas, ça ne nous a pas trop mis un bâton dans les roues. Et au moins, cette année, nous avons pu participer à des compétitions. Les courses étaient condensées en fin de saison, alors disons que ç’a été un gros blitz. Avec le retour à l’école, nous avons eu deux mois bien occupés! »

 

Eva Gabelier pourtant son casque de vélo
Eva Gabelier

De la Hollande à l’Arizona

Durant cette période dense, nos deux filles, qui n’appartenaient ni au même club ni à la même catégorie de compétition, se sont d’ailleurs retrouvées à quelques fuseaux horaires de distance, Eva étant en compétition en Hollande et en Espagne à la fin du mois d’août alors que sa sœur faisait de même en Arizona.

Quelques tours de pédales sur la scène internationale qui leur ont permis de faire le plein d’expérience. Une opportunité qu’elles ont accueillie à bras ouverts.

« Ç’a été plus difficile que les autres années, admet Eva qui termine cette année son secondaire. Mais ç’a été vraiment le fun et intéressant. On a vraiment appris en participant à ces compétitions. Ç’a fait du bien! »

Si l’expérience était en soit une récompense, la nécessité de bien performer était importante pour nos athlètes qui doivent assurer le financement inhérent à leur participation à ces compétitions, une étape nécessaire si elles veulent atteindre leur plein potentiel dans leur discipline.

« Quand nous nous déplaçons comme ça, ça coûte quand même cher à l’équipe, explique Iris. Mais pour nous aussi, personnellement. C’est pourquoi il faut faire tout en notre pouvoir pour avoir de bons résultats. »

Iris et Eva derrière leur vélo respectif il y a quelques années.
Pour les soeurs Gabelier, l’amour du vélo ne date pas d’hier. «C’est vraiment ma sœur qui m’a inspirée et qui m’a donné le goût de faire du cyclisme», raconte Eva.

Bientôt réunies

Les sœurs Gabelier ont de bonnes raisons d’avoir hâte à la prochaine saison puisqu’elles seront (enfin) réunies au sein d’un même club, soit l’équipe cycliste Desjardins Ford.

« Ça fait une dizaine d’années que nous faisons du vélo, mais nous n’avons jamais compétitionné dans la même catégorie, nous dit Iris qui reprend cette saison ses études préuniversitaires en Sciences humaines/Administration au cégep Édouard-Montpetit. Nous ne serons pas dans la même catégorie avant l’an prochain, mais nous allons faire les mêmes courses et être dans les mêmes pelotons. »

« C’était vraiment un rêve pour nous, complète Eva. C’est vraiment ma sœur qui m’a inspirée et qui m’a donné le goût de faire du cyclisme. On a toujours fait ça ensemble. On a vraiment appris à aimer ça et à vivre ça ensemble. »

« Plus on grandit, plus on vit nos épreuves différemment, termine Iris. Mais plus on s’inspire aussi et on s’entraide une et l’autre. Quand nous vivons des moments difficiles par exemple, ça aide de savoir que notre sœur a vécu la même chose. Et maintenant que nous avons atteint un niveau plus élevé, nous sommes encore plus en mesure de nous entraider. »

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