La pénurie de main-d’œuvre freine Colabor dans sa relance

Photo de Diane Lapointe
Par Diane Lapointe
La pénurie de main-d’œuvre freine Colabor dans sa relance
(Photo : Diane Lapointe)

L’entreprise de distribution alimentaire Colabor de Boucherville tente de relancer ses activités, mais le manque d’employés plombe ses objectifs, ce qui se répercute aussi sur sa valeur boursière. Le 15 octobre dernier, l’action de la compagnie perdait environ 14 %, terminant la séance à 1,01 $ à la Bourse de Toronto.
« Ce n’est pas une question d’offre, mais de demande », a déclaré Pierre Blanchette, chef de la direction financière, dans une entrevue accordée au quotidien La Presse. « La demande est là, nous avons seulement de la difficulté à trouver suffisamment de travailleurs pour répondre à cette demande », a précisé monsieur Blanchette.
La pandémie que nous vivons ou plutôt subissons depuis maintenant plus d’un an et demi a par ailleurs, et en parallèle, entraîné la fermeture de plusieurs des clients de Colabor dans le secteur de la restauration.
Près du quart des restaurants clients du réseau de distribution spécialisé qu’est Colabor n’ont pas rouvert à Montréal, selon certaines sources. En ce sens, l’annonce faite le 14 octobre, par la Santé publique, d’un assouplissement des mesures sanitaires dans les restaurants québécois à partir du 1er novembre, serait une excellente nouvelle et permettra probablement à l’entreprise bouchervilloise de desservir plus de clients.

Partager cet article