La mairesse de Longueuil, Sylvie Parent, a joint sa voix, mardi dernier, aux quatre autres maires des plus grandes villes du Québec pour demander au prochain gouvernement fédéral de mettre en place des mesures efficaces pour freiner l’importation d’armes illégales au pays.
La mairesse de Longueuil en a profité pour dénoncer la récente orientation du gouvernement fédéral qui souhaitait pouvoir transférer aux municipalités le rôle de réglementer les armes de poing.
Le fédéral doit plutôt « prendre ses responsabilités en s’assurant notamment de l’étanchéité des frontières et implanter des règles uniformes sur l’ensemble du territoire », a indiqué madame Parent.
La mairesse de Longueuil, tout comme les maires de Québec, de Gatineau, de Laval et de Montréal, demande que les chefs de partis politiques en campagne électorale prennent un engagement formel en matière de lutte à la violence et à la criminalité par armes à feu.
On se rappellera qu’un meurtre a été commis par arme à feu il y a moins d’un mois sur le territoire de Longueuil, un crime qui a rapidement été relié aux gangs de rues et au trafic de drogue. De toute évidence, les armes utilisées pour commettre le meurtre sont illégales et correspondent bien à la problématique dénoncée par les maires des cinq plus grandes villes du Québec.