Importance de voter pour le Bloc Québécois: « Pas de chèque en blanc, peu importe la couleur du gouvernement! »

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Importance de voter pour le Bloc Québécois: « Pas de chèque en blanc, peu importe la couleur du gouvernement! »
C’est dans le cadre d’un autre événement coloré, tenu le 7 septembre dernier, que le député sortant et candidat du Bloc Québécois dans Montarville, M. Stéphane Bergeron, a insisté sur l’importance de voter pour le Bloc Québécois. (Photo : Courtoisie)

C’est dans le cadre d’un autre événement coloré, tenu le 7 septembre dernier, que le député sortant et candidat du Bloc Québécois dans Montarville, M. Stéphane Bergeron, a insisté sur l’importance de voter pour le Bloc Québécois. «À l’automne 2019, la population avait lancé un message sans équivoque à Justin Trudeau en lui confiant un mandat minoritaire; il devait gouverner avec le concours des autres partis. Le déclenchement hâtif de ces élections constitue un lamentable aveu d’échec… Aura-t-il appris de ses erreurs — en admettant simplement qu’il accepte de les reconnaître… — ou devra-t-il être relégué sur les banquettes de l’opposition pour en tirer les leçons? Il appartient à la population canadienne d’en décider… Cela dit, peu importe la couleur du prochain gouvernement, celui-ci devra comprendre qu’il lui faudra composer en tenant compte des intérêts du Québec, ce qui passe par une importante représentation du Bloc Québécois à la Chambre des communes», de déclarer M. Bergeron.

Le thème des couleurs revêtait d’ailleurs une importance particulière dans le cadre de cet événement de presse, puisque les personnes présentes arboraient pour l’occasion des parapluies bigarrés, ce qui leur permettait en outre de parer à toute éventualité, compte tenu du temps incertain. «Ces parapluies n’ont pas qu’une fonction utilitaire; ils démontrent qu’on affiche fièrement nos couleurs, qui sont variées, pour illustrer la diversité de la population québécoise, la fierté de nos origines, notre adhésion inconditionnelle à la cause de l’environnement; autant d’enjeux et de particularités que nous nous emploierons encore à faire valoir à la Chambre des communes», d’ajouter le député sortant.

«Parlant d’enjeux et de particularités, a-t-il poursuivi, force est de constater que les chefs libéral, conservateur et néo-démocrate semblent se présenter dans le mauvais Parlement! Plutôt que de faire des propositions relevant directement des compétences du gouvernement fédéral — et Dieu sait qu’il y aurait fort à faire en la matière; qu’on pense simplement à la gestion des frontières, à l’immigration, au soutien aux aînés, aux travailleurs malades ou aux communautés autochtones — ils n’ont de cesse de vouloir s’immiscer dans les compétences du Québec et des provinces en matière de santé, de services sociaux ou de logement, par exemple, alors que le gouvernement fédéral ne s’y connaît guère!»

«Le gouvernement fédéral a trop tardé à fermer les frontières, dans les premiers jours de la pandémie, avec les conséquences que l’on sait. Et alors que de nombreuses personnes étaient, à toutes fins utiles, laissées à elles-mêmes, en raison de la fermeture des missions diplomatiques à l’étranger et des bureaux de Service Canada d’un océan à l’autre, ce sont souvent les bureaux de députés, les provinces ou même les municipalités qui ont dû prendre le relais. Pendant ce temps, le gouvernement fédéral, qui ne gère pas le moindre hôpital, prétend pouvoir donner des leçons au Québec et aux provinces en matière de soins de longue durée. De l’avis des militaires déployés dans les CHSLD, durant la première vague de la pandémie, il existe déjà des normes, qui sont généralement bien appliquées; le problème en est principalement un de ressources… Que le gouvernement fédéral se contente donc de transférer les sommes dues pour les soins de santé au Québec et dans les provinces!», d’insister M. Bergeron.

«Contrairement à ce dont Justin Trudeau cherche à convaincre la population, le Parlement fonctionnait relativement bien, souvent même grâce aux suggestions avancées par le Bloc Québécois. Il aura réussi, en effet, à mettre en œuvre la plupart des mesures qu’il a voulu déployer pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire, même celles qui se révélaient moins raisonnables sous plusieurs aspects. La vérité, c’est qu’il ne souhaitait plus devoir composer avec les autres partis représentés à la Chambre des communes. À l’instar de Jean Charest, en 2008, il voulait ‘‘avoir les deux mains sur le volant’’. Or, ce n’est pas ce que souhaitait l’électorat, il y a moins de deux ans, et tout indique qu’on pourrait se retrouver de nouveau avec un gouvernement minoritaire, le 20 septembre prochain», d’expliquer le candidat du Bloc Québécois dans Montarville.

«C’est ici qu’entre en jeu l’importance d’une forte représentation du Bloc Québécois au Parlement fédéral. Le Québec, en effet, doit parler d’une seule voix à Ottawa et seul le Bloc Québécois y a réellement défendu et continuera d’y défendre nos seuls intérêts. Et puisque le dernier Parlement, avec une importante représentation du Bloc Québécois, fonctionnait plutôt bien, pourquoi changer une formule gagnante!», signale le député sortant, qui rappelle l’importance de l’exercice du droit de vote et invite ses concitoyennes et concitoyens à s’en prévaloir en grand nombre.

«En votant, a-t-il poursuivi, on participe directement à la vie démocratique et on se donne le pouvoir de contribuer à des changements qui seront bénéfiques pour le Québec. De plus, on a l’opportunité de donner son opinion sur les grands enjeux qui ont un impact direct sur notre quotidien et sur celui de nos proches. Et, il va sans dire que chaque vote compte pour éviter que d’autres décident à notre place!»

«Même minoritaire, Justin Trudeau avait tendance à vouloir passer outre l’avis des autres partis. Ce serait le conforter sur cette voie peu responsable que de lui confier ce mandat majoritaire qu’il convoite au point de déclencher des élections en pleine pandémie. Le Bloc Québécois a accompli un travail colossal avec 32 députés à la Chambre des communes, au point où les autres formations politiques s’inspiraient souvent de ses propositions, et le renouvellement de la confiance des électrices et des électeurs à son endroit lui permettra de continuer à défendre les intérêts du Québec. Avec un contingent bloquiste renforcé, surtout dans la perspective où il détiendrait la balance du pouvoir ou encore devant la probabilité d’un gouvernement majoritaire, le parti au pouvoir ne pourrait faire la sourde oreille par rapport aux revendications du Québec», de conclure Stéphane Bergeron.

En terminant son événement de presse, M. Bergeron a invité toutes les personnes présentes à se rassembler symboliquement sous le «parapluie du Bloc Québécois», invitation qu’il a d’ailleurs aussi lancée à l’ensemble de ses concitoyennes et concitoyens.

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