La santé publique de la Montérégie enquête sur sept cas de légionellose à Sainte-Julie

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Par Daniel Bastin
La santé publique de la Montérégie enquête sur sept cas de légionellose à Sainte-Julie
Les symptômes de la maladie peuvent ressembler à ceux de la grippe, soit de la toux et de la fièvre. Une pneumonie caractérise la forme plus grave de la légionellose. (Photo : Passeport Santé)

Le 12 août dernier, la Direction de la santé publique de la Montérégie (DSPM) faisait savoir par voie de communiqué qu’elle menait une enquête en lien avec trois cas de légionellose survenus chez des résidents de Sainte-Julie. Le nombre est par la suite passé à sept au cours des semaines suivantes, mais la DSPM n’est pas encore en mesure de trouver la cause de ces infections.
Il faut savoir à ce sujet que la légionellose est une maladie que l’on peut attraper en respirant des microgouttelettes d’eau en suspension dans l’air qui sont contaminées par la bactérie Legionella. Les symptômes de la maladie peuvent ressembler à ceux de la grippe, c’est-à-dire de la toux et de la fièvre. Une pneumonie caractérise la forme plus grave de la légionellose. La DSPM précise que, bien que la bactérie soit présente dans le sol, les lacs et les rivières, les principales causes d’infection sont les sources d’eau artificielles comme les tours de refroidissement à l’eau, les spas, ou les chauffe-eau.
La Direction de la santé publique de la Montérégie a lancé dès le 12 août un appel à la vigilance dans le réseau de la santé afin d’inciter le personnel des urgences et des cliniques médicales à porter une attention accrue aux signes de légionellose et à lui déclarer les cas rapidement. De plus, elle invite les gens qui ont des inquiétudes en lien avec leur santé à joindre Info-Santé, c’est-à-dire le 8-1-1.
De 3 à 7 cas
À l’origine de cette situation, il y avait trois cas de légionellose survenus chez des résidents de Sainte-Julie, soit deux hommes et une femme, tous âgés de plus de 60 ans. Une rumeur a circulé à ce sujet à l’effet que la maladie aurait fait un mort, ce qui n’est pas le cas.
« Présentement, la Direction de santé publique de la Montérégie mène toujours son enquête en collaboration avec la Ville de Sainte-Julie et d’autres partenaires, notamment la Régie du bâtiment du Québec (RBQ), l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec (MELCC) pour découvrir la cause et régler le problème », a fait savoir Chantal Vallée, agente d’information au CISSS de la Montérégie-Centre, en précisant qu’il n’est pas encore possible de connaître les secteurs qui seraient les plus à risque pour la propagation de cette maladie.



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