Bilan et engagements de Stéphane Bergeron: «Le travail est bien amorcé et doit être complété!»

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Bilan et engagements de Stéphane Bergeron: «Le travail est bien amorcé et doit être complété!»
Le député sortant et candidat du Bloc Québécois dans Montarville, M. Stéphane Bergeron, dresse un bilan positif de son mandat inopinément écourté par le déclenchement des présentes élections, et ce, malgré les circonstances pour le moins difficiles découlant de la pandémie de COVID-19. (Photo : COurtoisie)

Le député sortant et candidat du Bloc Québécois dans Montarville, M. Stéphane Bergeron, dresse un bilan positif de son mandat inopinément écourté par le déclenchement des présentes élections, et ce, malgré les circonstances pour le moins difficiles découlant de la pandémie de COVID-19. C’est à l’occasion d’un événement propre à la saison se déroulant dans le cadre bucolique des Jardins du Grand-Coteau que, le 30 août dernier, M. Bergeron a présenté son bilan local. Il a profité de cette sympathique épluchette de blé d’Inde pour lancer un vibrant plaidoyer en faveur de l’achat local et dévoiler ses engagements pour le prochain mandat.

«Il y a moins de deux ans, nous avions bien identifié les enjeux qui, au premier chef, préoccupaient les citoyennes et citoyens de la circonscription de Montarville et avions alors pris des engagements, afin d’en arriver à des pistes de solution dans chacun des cas. Je devais pouvoir compter sur un mandat complet pour ce faire. Justin Trudeau en a décidé autrement… Outre les préoccupations légitimes découlant de la pandémie, ces enjeux demeurent essentiellement les mêmes, quelques mois plus tard. Le travail a été amorcé et mérite d’être complété», de déclarer le député sortant de Montarville.

«Quatre principaux enjeux avaient donc retenu notre attention en 2019: la sécurité ferroviaire, la pollution sonore découlant des activités de l’aéroport de Saint-Hubert, la protection des milieux naturels et, dans cet esprit, la cession de l’ancien champ de tir à une autorité devant en assurer la préservation — selon toute vraisemblance, le Parc national du Mont-Saint-Bruno — ainsi que la protection du français. Si, dans ce dernier cas, nous anticipions sans le savoir les constats qu’allaient faire tant le gouvernement du Québec que celui du Canada, il aura fallu attirer l’attention de ce dernier pour ce qui est des trois premiers constats», d’ajouter M. Bergeron

«Pour ce qui est de la sécurité ferroviaire, un enjeu des plus sensibles pour au moins trois des quatre localités de la circonscription, surtout pour la communauté Grandbasiloise, qui est littéralement coupée en deux par la voie ferrée, ce qui soulève d’importantes préoccupations au chapitre de la sécurité, nous proposions de faire en sorte de limiter le nombre de wagons à 100 par convoi, ce qu’avait réussi à faire mon prédécesseurs bloquiste Yves Lessard, aujourd’hui maire de la Ville de Saint-Basile-le-Grand. Or, le Canadien National (CN) semble se faire tirer l’oreille, ce que reconnaît également la municipalité, alors que nos demandes de rencontre avec la haute direction demeurent sans suite, ce qui m’avait amené à hausser le ton dans une déclaration prononcée à la Chambre des communes. Si on peut comprendre que la pandémie a pu faire en sorte que cet enjeu revête une importance moindre pour la direction du CN, il ne pourra continuer d’en être ainsi au sortir de celle-ci… J’entends donc redoubler d’efforts pour faire en sorte que nos préoccupations soient dûment entendues», de renchérir le candidat du Bloc Québécois.

«Quant à l’aéroport de Saint-Hubert, a-t-il poursuivi, mes collègues bloquistes de la région, MM. Denis Trudel et Xavier Barsalou-Duval, qui est également porte-parole de notre formation politique en matière de transports, ainsi que moi-même, avons certes reconnu l’importance capitale de cette infrastructure majeure pour le développement de la région, tout en ajoutant que celle-ci ne pourra être viable que si la population est dans le coup. Or, on ne peut dire, à ce chapitre, que les autorités aéroportuaires, avec lesquelles nous avons discuté à quelques reprises, aient été des plus exemplaires jusqu’à présent… Nous sommes donc déterminés à faire en sorte que les préoccupations légitimes des citoyennes et citoyens, pour ce qui est des nuisances sonores, soient prises en compte pour la suite des choses.»

«En ce qui concerne la protection des milieux naturels, il est pour le moins ironique de constater que les libéraux, qui ont promis, en 2019, qu’ils allaient faire en sorte que 2 milliards d’arbres soient plantés d’ici 2030, n’en ont planté que quelques-uns depuis et nous reviennent avec la même promesse aujourd’hui… Or, c’est un sénateur libéral qui fait la promotion d’un développement immobilier dans le boisé des Hirondelles, à Saint-Bruno-de-Montarville, alors que la Montérégie est l’une des deux seules régions au Québec qui affiche un taux de couvert forestier inférieur à celui recommandé par le ministère québécois de l’Environnement. Avant de planter de nouveaux arbres, il faudrait protéger ceux que nous avons déjà et qui sont à pleine maturité!», de s’indigner M. Bergeron.

«Le gouvernement libéral, de poursuivre le député sortant de Montarville, a définitivement manqué de cohérence à ce chapitre, ce que nous avons également pu constater dans le dossier de la cession de l’ancien champ de tir… En réponse à la pétition que j’ai parrainée sur ce sujet, le gouvernement a justifié la fermeture inopinée des sentiers en invoquant la protection de la rainette faux-grillon, alors que ces sentiers ont justement été aménagés dans ce but, tout en n’écartant pas définitivement l’idée d’un développement immobilier sur ces terres… Le consensus au niveau régional est pourtant clair: ces terres doivent être protégées de tout développement immobilier et, de l’avis de presque tous les intervenants concernés, devraient être intégrées au Parc national du Mont-Saint-Bruno.»

«J’ai travaillé sur ce dossier de la cession de l’ancien champ de tir de la Défense immédiatement après ma toute première élection à la Chambre des communes, en 1993. À cette époque, il n’en était absolument pas question, du côté des militaires… L’histoire démontre, comme dans le cas des gains obtenus par Yves Lessard au chapitre de la sécurité ferroviaire, que l’absence de constance peut se révéler des plus dommageables. Dans ce cas, par exemple, il semble que les députés néo-démocrate et libéral qui ont succédé à Yves Lessard aient négligé d’assurer la pérennité de son legs, si bien que les convois peuvent aujourd’hui contenir jusqu’à 200 wagons, voire même davantage. Pour revenir au dossier de la cession du champ de tir, l’horizon, dans ma première vie à titre de député fédéral, me semblait se compter en termes d’années. Je crois qu’il ne s’agit maintenant plus que d’une question de mois… Le travail est bien amorcé; je demande à la population de la circonscription fédérale de Montarville de m’accorder le privilège de pouvoir le poursuivre et le mener à terme», de conclure Stéphane Bergeron.

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