L’activité record dans le marché immobilier québécois s’est poursuivie

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L’activité record dans le marché immobilier québécois s’est poursuivie
Les enjeux d’habitations abordables qui se profilent avec la tendance plutôt haussière des taux d’intérêt hypothécaires, la mise en place de mesures visant à calmer le marché conjugués aux effets de sortie de la crise sanitaire sur l’épargne et le comportement des ménages, laissent présager une dynamique transactionnelle en retrait d’ici la fin de l’année (Photo : Shutterstock)

L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) a souligné que 31 899 ventes résidentielles ont été réalisées au deuxième trimestre de 2021 à l’échelle de la province, ce qui représente une hausse de 45 % par rapport à la même période l’an dernier. L’activité dans le marché immobilier québécois avait été fortement entravée par la crise sanitaire au deuxième trimestre de 2020, ce qui avait entraîné une diminution de 24 % des transactions pendant cette période. La quantité de transactions enregistrée entre avril et juin 2021 constitue toutefois un résultat record pour un deuxième trimestre depuis que les statistiques Centris sont compilées. « Cette surchauffe1 immobilière dans la plupart des marchés de la province commence à préoccuper plusieurs observateurs de l’industrie. Néanmoins, ce niveau d’activité n’est pas soutenable compte tenu de l’augmentation record des prix dans toutes les catégories et de la pénurie généralisée d’unifamiliales ainsi que, dans une moindre mesure, de copropriétés. Les enjeux d’habitations abordables qui se profilent avec la tendance plutôt haussière des taux d’intérêt hypothécaires, la mise en place de mesures visant à calmer le marché conjugués aux effets de sortie de la crise sanitaire sur l’épargne et le comportement des ménages, laissent présager une dynamique transactionnelle en retrait d’ici la fin de l’année », a précisé Charles Brant, directeur du Service de l’analyse du marché de l’APCIQ.

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