Maladie de Lyme : Boucherville, Sainte-Julie et Longueuil « à risque élevé et endémique »

Photo de François Laramée. De l’Initiative de journalisme local
Par François Laramée. De l’Initiative de journalisme local
Maladie de Lyme : Boucherville, Sainte-Julie et Longueuil « à risque élevé et endémique »
Il est important d’appliquer un chasse-moustiques sur sa peau lors de randonnée et de porter des vêtements qui couvrent la peau.

Comme si la pandémie de la COVID-19 ne suffisait pas, la Montérégie est l’une des régions du Québec les plus touchées par la maladie de Lyme. Malgré les restrictions de déplacement, l’an dernier, 69 cas ont été recensés en Montérégie, ce qui la place en seconde position au Québec après l’Estrie qui en a compté 149. La région de la Rive-Sud n’échappe pas à cette propagation, car selon la Santé publique, les villes de Boucherville, de Saint-Bruno, de Sainte-Julie et de Longueuil sont considérées à risque élevé et endémique en raison notamment des nombreux grands parcs (Îles-de-Boucherville, Saint-Bruno, parc Michel-Chartrand, etc.). C’est à ces endroits que l’on retrouve des boisés, de hautes herbes, des forêts, des sous-bois et des broussailles, des milieux adorés pour les tiques.
Au total dans la province en 2000, 273 cas de maladie de Lyme ont été recensés comparativement à 500 en 2019; année où 102 cas avaient été signalés en Montérégie et 226 en Estrie, une région qui est particulièrement fréquentée par les gens de la Rive-Sud.
La Santé publique rappelle que lors de la pratique d’une activité à l’extérieur, il fautrester dans les sentiers e ntretenus afin d’éviter le contact avec les tiques qui se tiennent généralement dans les herbes hautes et les arbustes. Il faut appliquer un chasse-moustiques sur sa peau (contenant du DEET ou de l’icaridine) selon les recommandations du fabricant ou porter des vêtements qui couvrent la peau lorsque la température le permet. Au retour de l’activité, on doit examiner son corps, celui de ses enfants et des animaux de compagnie pour localiser et retirer les tiques qui pourraient s’être attachées à la peau.
La maladie de Lyme se traite avec un antibiotique courant. Le traitement est très efficace s’il est administré rapidement.
Depuis quelques années, les pharmaciens communautaires peuvent administrer un traitement antibiotique en prévention dans certains cas précis. Transmise à l’humain par une tique infectée, la maladie de Lyme peut provoquer une rougeur sur la peau, des maux de tête, de la fièvre, de la fatigue, des douleurs musculaires et articulaires. Elle peut entraîner de graves conséquences comme de l’arthrite ou des atteintes du système nerveux si elle n’est pas traitée à temps.

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