La création de Réserves nationales de la faune dans les îles de Boucherville et de Varennes ne doit pas empêcher les activités de chasse et de pêche

Photo de François Laramée. De l’Initiative de journalisme local
Par François Laramée. De l’Initiative de journalisme local
La création de Réserves nationales de la faune dans les îles de Boucherville et de Varennes ne doit pas empêcher les activités de chasse et de pêche
Propriétaire d’une partie des battures Tailhandier au nord des îles de Boucherville, le port de Montréal indique que les activités de chasse et de pêche sont interdites même si les autorités portuaires n’ont aucune autorité pour le faire.

Plusieurs centaines de chasseurs, de pêcheurs et même de trappeurs de la Rive-Sud sont appelés à se mobiliser pour que puisse se poursuivre la pratique de leurs activités dans les îles de Boucherville, mais aussi dans l’ensemble des îles à l’est.
La Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs va en effet bientôt faire un appel à tous, car le gouvernement fédéral via Environnement et Changement climatique Canada et son Service Canadien de la Faune – Région du Québec, travaille actuellement sur un projet de création de Réserves nationales de faune (RNF) le long du couloir fluvial du Saint-Laurent entre Montréal et les îles du lac Saint-Pierre. Le projet des îles du Saint-Laurent comprend la création potentielle de trois réserves nationales de faune, soit celles des îles de Boucherville, des îles de Varennes et de Verchères et des îles du lac Saint-Pierre.
Le projet cible 27 îles situées au cœur du fleuve Saint-Laurent entre Montréal et le lac Saint-Pierre. La superficie estimée des terres protégées totalise près de 775 hectares.
Ce projet pourrait avoir un impact majeur sur les activités de pêche et de chasse, d’observation de la nature, de canotage et autres.
Un tel projet de conservation ne peut qu’être salué, mais il y a un bémol, car la création de telles réserves pourrait fort bien se traduire par l’interdiction des activités de prélèvement alors qu’il y a toujours eu de la pêche, de la chasse et du trappage sur ces îles. Pour l’heure, les autorités fédérales n’ont donné aucun signal positif quant à la poursuite des activités de plein air sur et dans les îles.
La Fédération s’apprête donc à faire des représentations au niveau fédéral pour que puisse encore et toujours se pratiquer les activités de pêche, de chasse et de trappage qui s’y pratiquent depuis des décennies, voire des siècles, si ces réserves nationales de la faune sont créées dans le chapelet d’îles entre Boucherville et Sorel.
Le biologiste de Longueuil, Richard Beauchemin, est un de ceux qui tentent actuellement de mobiliser les amateurs de chasse, de pêche et de plein air pour que ceux-ci appuient la Fédération dans ses actions.

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