La Montérégie est près de la zone orange selon la Direction de la santé publique

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Par Daniel Bastin
La Montérégie est près de la zone orange selon la Direction de la santé publique
« Actuellement ça va bien en Montérégie. Depuis de nombreuses semaines, le taux de contagion et le nombre de cas sont en chute libre. Ça fait quatre semaines qu’on est plus dans des taux que l’on peut qualifier de orange », a affirmé la directrice de la DSPM, Julie Loslier. (Photo : Capture d'écran)

Après une année de pandémie, le bilan officiel affiché par la Direction de la santé publique de la Montérégie (DSPM) fait état de 1 491 décès en date du 9 mars dans la région, mais la bonne nouvelle, c’est que l’on constate que depuis quatre semaines, les taux s’apparentent à ceux d’une zone orange.
Selon les données fournies pas la DSPM, le nombre de cas est à la baisse depuis environ neuf semaines. Il a diminué dans tous les groupes d’âge ainsi que dans toutes les MRC. Les hospitalisations diminuent aussi depuis environ huit semaines, tout comme le nombre de décès qui a fléchi depuis un mois et demi environ, avant de connaître une légère hausse au cours de la dernière semaine.
On recense 81 éclosions actives en Montérégie et ce nombre est en diminution. On en compterait 12 en milieu de vie fermé ou de soins, 39 en milieu scolaire, 5 en milieu de garde, 25 en milieu de travail et aucun dans un autre milieu ou événement.
La Direction de la santé publique souligne qu’en date du 9 mars, le nombre de cas actifs est relativement bas puisqu’on indique qu’il y aurait 5 cas ou moins à Calixa-Lavallée, Saint-Amable, Varennes et Verchères, aucun cas à Contrecœur et 9 à Boucherville. Seule ombre au tableau, on compterait 20 cas actifs à Sainte-Julie.
Orange bientôt?
« Je tiens à remercier et féliciter les Montérégiens », a lancé par visioconférence la directrice, Julie Loslier. « Actuellement ça va bien en Montérégie. Depuis de nombreuses semaines, le taux de contagion et le nombre de cas sont en chute libre. Ça fait quatre semaines qu’on est plus dans des taux que l’on peut qualifier de orange. »
« Il y en a plusieurs qui se demandent comment ça se fait que, si on a des taux qui sont plus ceux d’une zone orange, pourquoi on est encore en rouge; pourquoi on n’a pas basculé nous aussi et je dois dire que c’est entre autres une question de stabilité. Les régions qui ont basculé en orange étaient en orange et même en jaune depuis un certain temps, donc, ça prend de la stabilité. »
« Il y a aussi un question de proximité avec Montréal. On circule beaucoup à Montréal, notamment en raison du travail. Et il y a aussi la question des variants parce qu’il y a plusieurs cas confirmés dans la région et c’est sûr que ça nous inquiète. On ne veut pas qu’il y ait une troisième vague à cause des variants qui sont plus contagieux », prévient la docteure.
« On veut voir aussi les impacts de la semaine de relâche, car on a vu les impacts de la période du temps des Fêtes, mais j’ai bon espoir que ça ne se répètera pas. On a toutefois besoin de recul par rapport à la récente semaine de relâche. »
« Mon objectif c’est de pouvoir assouplir certaines choses et on a des discussions à ce sujet toutes les semaines. La vaccination nous amène vers des assouplissements. On vaccine présentement les 75 ans et plus et on va élargir le bassin des personnes admissibles. Ce qui est encourageant, c’est qu’on a de plus en plus de vaccins et, dès que l’on pourra vacciner les plus vulnérables, la lutte à la pandémie va prendre une autre tournure. »
« Je me croise les doigts pour que ces bons résultats perdurent et que l’on puisse avoir certains assouplissement et, éventuellement, retrouver une vie normale avec la vaccination », de conclure la directrice.



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