Le vétéran de 36 ans originaire de Sainte-Julie étonne encore!

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Par Daniel Bastin
Le vétéran de 36 ans originaire de Sainte-Julie étonne encore!
« Je me sentais très bien et ce titre est une confirmation que tout va dans la bonne direction pour les Jeux olympiques l’année prochaine », a déclaré Charles Hamelin lors d’une visioconférence. (Photo : Sportcom)

Charles Hamelin devait affronter des obstacles de taille en vue des Championnats du monde disputés à Dordrecht aux Pays-Bas puisque le vétéran de 36 ans se frottait aux meilleurs jeunes patineurs de vitesse sur courte piste de la planète alors qu’il prenait part à sa première compétition en plus d’un an. Malgré tout, il a décroché l’or au 1 500 m, prenant du même coup une sérieuse option sur le titre mondial au cumulatif.
« Pour moi il n’y avait aucun doute! Je savais que j’avais les jambes et il restait juste à appliquer ce que j’ai pratiqué depuis le début de la saison. Je me sentais très bien et ce titre est une confirmation que tout va dans la bonne direction pour les Jeux olympiques l’année prochaine », a déclaré Hamelin lors d’une visioconférence.
L’athlète a eu besoin d’une grande performance et aussi d’un peu de chance pour aspirer à la victoire car il a fini quatrième de sa demi-finale, mais les officiels ont pénalisé un de ses adversaires, ce qui lui a ouvert le chemin pour la finale. Celui qui participait à ses 17e Championnats mondiaux a complété la distance en 2 min 18,143 s, devançant le Néerlandais Itzhak de Laat et le Russe Semen Elistratov, respectivement deuxième et troisième.
« J’étais en contrôle de ce que je faisais à 100 % et je savais pendant toute la course que j’étais en bonne position pour faire un podium. Quand je fais les bonnes choses et que je réussis à faire les dépassements comme il le faut, c’est toujours le fun! », a-t-il confié à l’Agence Sportcom. Ce faisant, il mettait la main sur un troisième titre mondial en carrière sur cette distance, lui qui avait également triomphé en 2014 et en 2018.
Examens au genou
Le lendemain, le 7 mars, en demi-finale du 1 000 m, les choses se présentaient bien pour l’athlète originaire de Sainte-Julie, mais une collision survenue à mi-parcours avec le Hongrois Shaolin Sandor Liu a freiné son élan, ce qui l’a relégué à la finale B qu’il a par la suite remportée, lui permettant ainsi de prendre le sixième rang au classement de la distance.
« Quand j’ai essayé de dépasser le Hongrois, il a frappé ma jambe et, dans le virage suivant, j’ai eu un spasme, comme si on me piquait avec des aiguilles dans le genou. Je savais que ce n’était pas bon signe et que j’étais déjà hors de la course, alors j’ai continué juste au cas où il y aurait une chute. Je sentais encore un peu l’inconfort, mais c’était vraiment moins pire et j’ai pu faire une bonne course », a fait savoir celui qui subira des examens plus approfondis au cours des prochains jours.
Charles Hamelin s’est qualifié pour la super finale 3 000 m, qui regroupait les huit meilleurs athlètes au classement cumulatif, et elle a donné lieu à plusieurs attaques. « À un certain moment, je ne savais pas qui était où dans la course. J’aurais peut-être dû partir avec les meneurs, mais je ne voulais pas tirer la course non plus. À un certain point, je voulais juste battre le Russe (Semen Elistratov) pour le dépasser au classement général, mais je suis resté pris derrière un Hongrois », a précisé le leader canadien qui a fini au septième rang de l’épreuve.
Au terme des Championnats du monde, sa récolte de 41 points lui a permis de terminer en sixième position. « Ce ne sont pas exactement les résultats auxquels je m’attendais, mais dans les circonstances actuelles, je pense que c’est bien. Je reviens quand même à la maison avec le titre de champion du monde au 1500 m », a conclu Hamelin.




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