Pierre-Elliott Trudeau: «Ce qui était une stratégie délibérée est maintenant devenu une tendance lourde…» ‒ Stéphane Bergeron

Communiqué
Pierre-Elliott Trudeau: «Ce qui était une stratégie délibérée est maintenant devenu une tendance lourde…» ‒ Stéphane Bergeron
Le député de Montarville et porte-parole du Bloc québécois en matière d’affaires étrangères et intergouvernementales, Stéphane Bergeron, a soulevé un certain nombre de questions à la Chambre des communes, le 24 février dernier, au sujet des manœuvres de l’ancien premier ministre Pierre-Elliott Trudeau contre l’économie et la démocratie québécoises.

Le député de Montarville et porte-parole du Bloc québécois en matière d’affaires étrangères et intergouvernementales, Stéphane Bergeron, a soulevé un certain nombre de questions à la Chambre des communes, le 24 février dernier, au sujet des manœuvres de l’ancien premier ministre Pierre-Elliott Trudeau contre l’économie et la démocratie québécoises. «Nous avons pu lire des comptes rendus troublants de conversations officielles entre le gouvernement américain et le premier ministre de l’époque, Pierre-Elliott Trudeau, dans lesquelles celui-ci évoquait une stratégie diplomatique et industrielle visant à miner l’économie québécoise», a déclaré M. Bergeron. On y apprenait, en effet, qu’après l’élection du Parti québécois, en 1976, M. Trudeau a demandé au milliardaire Paul Desmarais de déplacer ses activités hors du Québec dans l’objectif d’y faire doubler le taux de chômage. Il envisageait donc, à des fins purement politiques, de faire perdre leur emploi à d’honnêtes gens», de dénoncer le député de Montarville. L’actuel premier ministre, Justin Trudeau, ayant répondu qu’il ne voulait pas s’engager dans un débat sur le passé avec le Bloc québécois, Stéphane Bergeron a rétorqué du tac au tac: «Parlons donc du présent, dans ce cas! Ces révélations ravivent les questionnements sur le soutien fédéral aux fleurons industriels québécois. Ottawa abandonne notre aérospatiale, étant le seul pays majeur à ne pas avoir de politique structurante en la matière. Il abandonne la Davie et notre expertise en construction navale. Alors que le Québec est un pionnier en électrification des transports, c’est en Ontario qu’il investit 300 millions de dollars pour développer des batteries et la liste est longue… » «On le voit; ce qui constitue, au minimum, une tendance lourde aujourd’hui était une stratégie délibérée sous Pierre-Elliott Trudeau. Dans les circonstances, l’actuel premier ministre doit plus que jamais expliquer sa négligence envers nos fleurons. Le fera-t-il?», de conclure Stéphane Bergeron, sans obtenir de réponse satisfaisante de la part de Justin Trudeau.

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