Le nombre de cas et les hospitalisations sont en baisse mais les variants inquiètent

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Par Daniel Bastin
Le nombre de cas et les hospitalisations sont en baisse mais les variants inquiètent
(Photo : Shutterstock)

Les nouvelles récentes sont encourageantes du côté de la Direction de la santé publique de la Montérégie (DSPM) puisque le nombre de cas et les hospitalisations continuent de baisser, mais l’apparition de variants dans la région préoccupe ses responsables qui exhortent la population à respecter les mesures en place, car elles ont démontré leur efficacité jusqu’à présent.
Dans les faits saillants publiés le 21 février dernier, on indique que le nombre de cas est en baisse depuis maintenant sept semaines et que cette diminution s’observe dans tous les groupes d’âge et dans toutes les municipalités régionales de comté (MRC) du territoire.
Il est intéressant également de noter que les hospitalisations diminuent pour leur part depuis six semaines, tout comme le nombre de décès. À ce jour, 3,5 % des Montérégiens qui ont eu la COVID-19 en sont décédés et l’on précise que la moyenne d’âge de ces personnes qui ont été emportées par la pandémie est de 84 ans.
Dans ce portrait statistique, on constate aussi qu’il y a 119 éclosions actives en Montérégie en date du 21 février et ce nombre est à la baisse. On en recense 48 dans les écoles, 35 sur les lieux de travail, 26 en milieu de vie fermé ou de soins ainsi que 10 en milieu de garde.
Selon les données récentes de la Direction de la santé publique de la Montérégie, on dénombrait 26 cas actifs à Boucherville le 23 février dernier; 13 à Sainte-Julie; 11 à Saint-Amable; 8 à Varennes et autant à Verchères alors que la population est pourtant quatre fois moindre que sa voisine; 5 à Contrecœur et aucun cas à Calixa-Lavallée.
Crainte d’une troisième vague
Si le bilan donne de l’espoir, la directrice de la DSPM, la docteure Julie Loslier, appelle toutefois la population à demeurer prudente. « La bonne nouvelle, c’est que le nombre de cas continue de diminuer, mais cette bonne nouvelle est atténuée par l’introduction de variants suspectés par une première analyse qui doit être confirmée par une deuxième analyse, mais nous avons toutes les raisons de croire que ce sont bien des variants. »
« On s’y attendait, car ils circulent déjà dans la région de Montréal et Laval, qui sont tout à côté. Les risques avec les variants, c’est qu’ils sont plus transmissibles, c’est-à-dire qu’ils se transmettent plus facilement d’une personne à l’autre et on veut éviter à tout prix une troisième vague qui serait encore plus importante que la deuxième vague. »
« Pour éviter la transmission des variants, on sait que nos mesures mises en place fonctionnent et il faut juste continuer de les appliquer avec beaucoup de rigueur », de mentionner la responsable de la santé publique en ajoutant : « Les commerces sont ouverts, mais ils ne doivent pas être considérés comme un passe-temps quand on est dans un contexte de transmission comme présentement. »



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