L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) a dévoilé ses données pour le mois de janvier. « En dépit des restrictions sanitaires plus sévères, le mois de janvier continue dans la foulée de 2020. Les copropriétés et les plex connaissent une activité record, y compris sur l’île de Montréal, avec un nombre de ventes jamais enregistré depuis le début des années 2000. Cela a pour effet de précipiter la chute de l’inventaire de propriétés disponibles à la vente dans les secteurs périphériques à l’île », a constaté Charles Brant, directeur du Service de l’analyse du marché à l’APCIQ. « Le seul essoufflement de la croissance des ventes, pour la catégorie de l’unifamiliale, est clairement attribuable au manque d’inscriptions en vigueur. » Montréal a établi un nouveau record d’activité pour un mois de janvier avec une hausse de 17 % des ventes. De fortes progressions sont aussi enregistrées pour plusieurs marchés périphériques, notamment la Rive-Sud et l’île de Montréal (+17 %). On observe également une importante croissance des ventes pour les immeubles à revenus (plex) (+ 34 %) et les copropriétés (+ 20 %) à l’échelle de la RMR. Avec des conditions de marché toujours très à l’avantage des vendeurs, les prix médians continuent de connaître de très fortes augmentations pour l’unifamiliale (+ 23 %), alors qu’elles se maintiennent à des niveaux élevés pour les copropriétés (+ 17 %) et les plex (+14 %).
Immobilier : nouveaux records de ventes et de prix
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