Retour du Défi J’arrête, j’y gagne! : cesser de fumer n’est pas facile mais c’est payant!

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Par Daniel Bastin
Retour du Défi J’arrête, j’y gagne! : cesser de fumer n’est pas facile mais c’est payant!
Le Québec compte encore 17 % de fumeurs et cette proportion atteint 21 % chez les 18-34 ans. (Photo : Shutterstock)

Cesser de fumer n’est pas facile, mais il ne faut pas arrêter… de vouloir arrêter! C’est ce que nous rappelle le Défi J’arrête, j’y gagne! qui souligne qu’en 2020, 60 % des participants sondés rapportaient avoir déjà tenté trois fois ou plus de cesser cette mauvaise habitude.
« L’idée est de ne pas arrêter d’essayer et d’apprendre de ses expériences passées », souligne la Dre Christiane Laberge, porte-parole de la campagne cette année. « Et pour augmenter ses chances de succès, on ne doit surtout pas hésiter à aller chercher de l’aide, que ce soit pour se préparer ou être soutenu pendant sa démarche. Établir un plan de match personnalisé, consulter son pharmacien ou son médecin et profiter du soutien du Défi J’arrête, j’y gagne! sont des exemples de stratégies gagnantes pour y arriver. »
Ces habitudes sont bien ancrées au Québec puisque 17 % de la population de 12 ans et plus fumait, soit plus de 1,2 million de personnes, soit plus d’une personne sur six. La province se situe au-dessus de la moyenne canadienne qui est de 15,8 % de fumeurs.
De plus, ce phénomène touche beaucoup les jeunes, comme le précise le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé. « Alors que le Québec compte encore 17 % de fumeurs et que cette proportion atteint 21 % chez les 18-34 ans, la lutte contre le tabagisme demeure sans contredit l’une de nos priorités. En raison des taux de prévalence élevés du tabagisme chez les jeunes adultes, ce groupe d’âge constitue une cible prioritaire de la Stratégie pour un Québec sans tabac 2020-2025. Mais la bonne nouvelle, c’est que le Défi repose sur une approche éprouvée pour aider les Québécois à se libérer de cette dépendance qui met leur santé et leur bien-être à risque. »
Il faut mentionner à ce sujet qu’en s’inscrivant, les participants s’engagent à ne pas fumer pendant six semaines, soit jusqu’au 21 mars prochain. Ils bénéficient de ressources et d’outils gratuits avant, pendant et après le Défi J’arrête, j’y gagne!, tels que des conseils pratiques et un dossier personel à defitabac.ca, une communauté Facebook inspirante et des courriels d’encouragement ainsi qu’un lien vers la ligne J’ARRÊTE (1 866 JARRETE (527-7383)) et les autres services nationaux d’aide à l’arrêt tabagique.
Les inscriptions sont en cours à defitabac.ca.




Vapotage et cigarette électronique chez les jeunes


La grande popularité et l’accessibilité des produits de vapotage sont des nouveaux enjeux. En ce sens, la prévalence du vapotage chez les jeunes a considérablement augmenté ces dernières années.
Seulement 5 % des parents pensent que leur enfant vapote alors que la réalité est jusqu’à six fois plus grande. À ce jour, 42,7 % des jeunes de 4e et 5e secondaire ont déjà vapoté, dont 22 % qui ont vapoté dans les 30 derniers jours (36 % dans certaines régions du Québec).
Outre le fait qu’ils perçoivent que les produits de vapotage présentent peu ou pas de risque, il existe plusieurs facteurs qui poussent les jeunes à s’initier aux produits de vapotage : les traits de personnalité (esprit rebelle, curiosité); une faible estime de soi et le besoin d’appartenance (besoin d’être perçu comme « cool », de se distinguer; l’influence des autres comme avoir des « vapers » parmi ses proches.
En règle générale, les jeunes sont sensibles au comportement des parents face au tabagisme et au vapotage. Qu’ils soient fumeurs ou non-fumeurs, il est recommandé aux parents de dialoguer avec leurs jeunes au sujet du vapotage. La désapprobation et la supervision du temps libre des jeunes comme les partys sont des moyens efficaces pour prévenir l’expérimentation et éviter que les jeunes soient rapidement aux prises avec la dépendance à la nicotine.
(Source : Québec sans tabac)

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