Semaine de prévention du suicide du 31 janvier au 6 février: Parler du suicide sauve des vies

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Par Diane Lapointe
Semaine de prévention du suicide du 31 janvier au 6 février: Parler du suicide sauve des vies

Parler du suicide peut sauver des vies. Mais comment s’y prendre et surtout quoi dire? Vous êtes inquiet pour un proche? L’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS) a élaboré plusieurs outils pour aider à ouvrir le dialogue.
Bien que les taux de suicide aient diminué depuis le tournant des années 2000, trois personnes s’enlèvent encore la vie chaque jour au Québec. La 31e semaine de Prévention du suicide met l’accent sur la parole qui est un élément fondamental.
Sous le thème Parler du suicide sauve des vies, l’AQPS insiste sur l’importance de parler et d’être à l’écoute pour agir en prévention du suicide
Vous soupçonnez qu’un membre de votre entourage a des idées suicidaires, vous pouvez consulter le commentparlerdusuicide.com pour avoir plus de renseignements sur les façons de parler du suicide.
Ressources d’aide
Vous pensez au suicide, vous pouvez contacter le Centre de crise l’Accès.
Mis en place par le CISSS de la Montérégie-Est, une équipe d’intervenants spécialisés en santé mentale offre des services d’aide en situation de crise. Vous pouvez les contacter au 450 679-8689, 24 heures par jour, sept jours par semaine. Les services sont gratuits.
Vous pouvez également joindre la ligne québécoise de prévention du suicide au 1 866 APPELLE (277-3553);

Quoi faire si un proche vous inquiète
Rester vous-même Écouter sans juger. Essayer de comprendre en l’amenant à verbaliser ce qu’il vit. L’assurer de votre soutien. Le prendre au sérieux
Que faut-il éviter de dire ou de faire :
Ne moralisez pas la personne vulnérable au suicide ou ne lui donnez pas vos recettes de bonheur. Ne lui dites pas de ne plus penser à la mort. Évitez de minimiser la gravité de ses problèmes ou de la provoquer. Ne faites pas de promesses que vous ne pourrez pas tenir (ex. : « Je te promets que tout va s’arranger »). Aidez la personne à chercher des solutions, mais évitez de tout faire à sa place. Ne gardez pas le secret. Si la personne vous demande de ne pas en parler à d’autres, il est possible de promettre la discrétion tout en cherchant les gens ou les intervenants à qui parler de la situation.


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