Au revoir chers lecteurs!

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Par Daniel Hart
Au revoir chers lecteurs!
L'éditeur et directeur de La Relève, Charles Desmarteau, en compagnie de notre journaliste nouvellement retraité devant les archives de La Relève.

La célèbre citation le rappelle : le journalisme conduit à tout à condition d’en sortir. Pour l’auteur de ces lignes, il mène aujourd’hui à la retraite. Oui, après 33 ans de loyaux services à La Relève, le temps est venu pour moi de remiser pour de bon mon stylo, ma tablette de notes de même que ma caméra et de quitter le métier pour lequel j’ai consacré une grande partie de ma vie professionnelle. Pour faire image, j’ajouterai que j’arrive au fil d’arrivée d’un long marathon que j’ai sillonné avec succès. Une course qui a requis beaucoup d’énergie et exigé une immense disponibilité à tous points de vue. En fin de parcours, l’année 2020 en aura été une de transition pour moi car au cours des derniers mois, j’ai travaillé à temps partiel, à raison de deux jours par semaine, question de tirer ma révérence en douce.
Que signifie exercer la fonction de journaliste durant 33 ans? Dans mon cas, cela représente entre 13 000 et 14 000 articles d’actualité locale, de reportages, de portraits, en plus de milliers de photographies, d’innombrables entrevues et surtout, de la couverture de la majorité des événements qui se sont déroulés dans la communauté bouchervilloise. Combien de fois ai-je entendu : « M. Hart, vous êtes partout… », pour entamer une conversation ou en marque d’appréciation. Les discussions sympathiques et les rencontres avec des gens chaleureux ont agrémenté mon travail à de nombreuses reprises. J’en suis reconnaissant.
Rédiger des articles dans un hebdo comporte un aspect particulier : si les paroles s’envolent, les écrits restent. Comme l’aurait dit l’ancien premier ministre Bernard Landry : « Verba volant, scripta manent ». En ce sens, tout le travail de communications que j’ai produit de 1987 à 2020 est conservé dans les archives reliées du journal. C’est toujours amusant de consulter ces publications pour se rappeler des moments marquants de la petite histoire locale. Si le métier que j’ai choisi en a été un de solitaire, j’ai cependant pu compter sur l’équipe qui m’a entouré pour mettre en valeur le résultat de ce que j’ai accompli tout au long de ma trajectoire. Du fond du coeur, je tiens à remercier chaleureusement l’ensemble des collègues que j’ai côtoyés au fil des ans pour leur collaboration. Avant de tourner la page, de boucler la boucle et de plier bagage, un dernier mot aux lecteurs de La Relève : salutations!

 

 

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