Une invitation à l’achat local culturel, en cette veille du temps des Fêtes

Lettre ouverte de la ministre et députée Nathalie Roy
Une invitation à l’achat local culturel, en cette veille du temps des Fêtes
Nathalie Roy.

Nous y sommes. C’est le temps de l’année où nous nous préparons à offrir vœux et cadeaux aux membres de la famille et à nos proches, et où l’on déroge pendant quelques jours à la routine pour s’offrir quelques moments de détente. C’est un temps d’arrêt qui sera bien mérité cette année malgré les contraintes que l’on connaît.
La pandémie a évidemment bouleversé nos vies, en nous privant de maintes choses que nous apprécions encore davantage aujourd’hui, mais elle a aussi donné lieu à de belles découvertes. Elle a imposé le défi à nos artistes et créateurs d’imaginer de nouvelles façons d’entrer en contact avec leur public. Ce défi, ils l’ont relevé avec force, courage et résilience. Ils se sont retroussé les manches et adaptés aux mesures mises en place dans un nouvel environnement « sanitaire ».
Nos artistes et artisans ont fait ce qu’ils font le mieux, c’est-à-dire créer, parfois en usant de nouveaux outils technologiques afin que leurs œuvres puissent encore joindre le public et lui faire du bien. Tout au long de cette pandémie, les Québécois ont pu trouver refuge dans le réconfort de leurs œuvres.
Maintenant que l’heure est à la générosité et à la solidarité, j’invite les citoyens à acheter nos magnifiques produits culturels et à manifester ainsi leur amour pour notre culture. Je les invite à se l’offrir en cadeau et à la partager, en cherchant d’abord du côté des commerces de proximité, à Boucherville et Saint-Bruno-de-Montarville. La culture n’est jamais bien loin, dans nos belles petites boutiques, nos librairies, nos galeries d’art, et j’en passe. J’invite les Québécois à devenir partenaires de la relance du milieu culturel.
D’ailleurs, mon collègue Pierre Fitzgibbon disait que si chaque famille québécoise dépense 5 dollars par semaine de plus en achat local, cela représenterait 1 milliard additionnel pour l’économie du Québec au bout d’une année. Si encourager les créateurs québécois peut générer d’importantes retombées financières pour les artistes et le milieu culturel, offrir une œuvre peut par ailleurs procurer un immense bien-être à nos proches en cette période trouble.
Bien qu’il ne puisse se substituer au courant qui passe entre un artiste et le public dans une salle de spectacle, le numérique a permis aux artistes d’amener l’art dans nos foyers. On trouve désormais en ligne des contenus et des prestations de toutes formes et de toutes disciplines, qui permettent de se gâter, de se faire plaisir, seul ou en bulle familiale.
Ces moments de découverte de la culture québécoise foisonnent, à commencer par la musique, la danse, les concerts et autres prestations offerts en mode virtuel via lepointdevente.com ou l’Espace Yoop. Il y a aussi le théâtre en webdiffusion du TNM, les concerts virtuels de nos grands orchestres, les livres québécois disponibles en version numérique via leslibraires.ca, le Salon des métiers d’art en ligne, les expositions virtuelles de nos musées, les archives numériques de BAnQ, les films québécois offerts sur diverses plateformes, etc. Ce n’est qu’un aperçu de tout ce qui est disponible!
L’année 2020 nous aura contraints à faire de lourds sacrifices. Toutefois, durant cette période, la créativité québécoise nous a une fois de plus démontré sa force et sa vitalité. Elle continue de porter ses fruits, ce qui ne peut que nous remplir de fierté et d’espoir.
Si nous lui donnons l’élan qu’elle mérite en privilégiant l’achat de beaux produits culturels québécois pour les Fêtes et après, je suis persuadée que l’année 2021 s’amorcera sous le signe d’une relance encore plus forte. J’ai espoir.
La députée de Montarville et ministre de la Culture et des Communications
Nathalie Roy



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