« On ne doit pas faire de politique avec la santé des gens » -Stéphane Bergeron

communiqué
« On ne doit pas faire de politique avec la santé des gens » -Stéphane Bergeron

Le député de Montarville et porte-parole du Bloc Québécois en matière d’affaires intergouvernementales, M. Stéphane Bergeron, a fait écho aux propos du chef de sa formation politique, M. Yves-François Blanchet, pour saluer l’adoption, le 2 décembre dernier, d’une motion qu’il avait présentée à la Chambre des communes pour reconnaître le travail extraordinaire des professionnels de la santé durant la pandémie et exiger du gouvernement fédéral une hausse durable et immédiate des transferts en santé.

La veille, M. Bergeron était d’ailleurs intervenu à la Chambre des communes, dans le cadre du débat entourant cette motion présentée par le Bloc Québécois. L’opiniâtreté de la députation bloquiste a porté fruit, puisque la motion a été adoptée avec l’appui de tous les partis… sauf des libéraux!

En même temps, l’Assemblée nationale se prononçait unanimement pour dénoncer l’ingérence du gouvernement fédéral dans le domaine de la santé, qui constitue une compétence exclusive du Québec et des provinces, en vertu de la constitution canadienne. «Alors que le gouvernement fédéral, qui n’y connaît absolument rien, a l’intention d’imposer de nouvelles normes pour les soins de longue durée aux aînés, le Québec et les provinces, de façon unanime, réclament plutôt qu’il augmente ses transferts, qui n’ont cessé de diminuer au fil du temps, à telle enseigne qu’ils ne représentent plus qu’un cinquième des coûts des soins de santé. Il faut quand même le faire; en pleine pandémie, Ottawa dépense à tous vents… sauf en santé! La majorité des députés à la Chambre des communes a donc rappelé à l’ordre le gouvernement libéral, qui se comporte comme s’il était majoritaire, ce qui n’est pas le cas», de tonner le député de Montarville.

«Gouverner, c’est agir en fonction des besoins de la population. Or, les libéraux donnent plutôt l’impression de dépenser en fonction de leurs ambitions électorales… En pleine crise sanitaire, rien n’est plus important que de soutenir le réseau de la santé et ses professionnels. L’adoption de cette motion constitue une petite victoire en soi, mais le Québec et les provinces attendent toujours les sommes dues…», de conclure Stéphane Bergeron.

Source: Stéphane Bergeron, député de Montarville

 

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