Les policiers RÉSO, pour créer des liens privilégiés avec les populations vulnérables

Photo de François Laramée. De l’Initiative de journalisme local
Par François Laramée. De l’Initiative de journalisme local
Les policiers RÉSO, pour créer des liens privilégiés avec les populations vulnérables
Le directeur du SPAL, Fady Dagher

L’annonce récente du ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux et député de la circonscription de Taillon, Lionel Carmant, d’investir 100 M$ en santé mentale a allumé des lumières du côté du Service de police de l’agglomération de Longueuil.
La direction du SPAL espère profiter de cette nouvelle enveloppe et recevoir un montant substantiel pour poursuivre son projet-pilote avec les policiers du service, le projet RÉSO.
Depuis le début de la pandémie, une équipe de policiers sous l’appellation RÉSO a été déployée pour se concentrer sur les populations vulnérables, telles que les itinérants et les toxicomanes.
Les policiers RÉSO ont créé des liens étroits avec ces populations qu’ils fréquentaient tous les jours et les ont invitées à accomplir des tâches, comme le nettoyage d’un parc, en échange d’un coupon repas.
Lors des moments de crise, les policiers RÉSO avaient plus de facilité à désamorcer le conflit, vu le lien de confiance préalablement établi avec la personne vulnérable.
L’initiative est à ce point concluante, selon le directeur du SPAL, Fady Dagher, que le Service de police de l’agglomération de Longueuil a demandé 1,4 M$ au gouvernement provincial et autant au gouvernement fédéral dans le but de financer ses policiers RÉSO, un projet que le directeur du SPAL souhaite pouvoir prolonger au cours des cinq prochaines années.



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