Les chevreuils du parc Michel-Chartrand: Longueuil confirme l’abattage des bêtes

Photo de François Laramée. De l’Initiative de journalisme local
Par François Laramée. De l’Initiative de journalisme local
Les chevreuils du parc Michel-Chartrand: Longueuil confirme l’abattage des bêtes

La police arrête un suspect pour les menaces de mort contre la mairesse
Ni les pétitions de plus de 30 000 noms ni les menaces de mort contre les élus, pas plus que la manifestation de plus de 250 personnes qui s’est tenue le samedi 14 novembre, n’auront empêché les élus de Longueuil, mardi soir dernier, de voter de façon majoritaire (8 pour et 5 contre) pour confirmer l’abattage d’une quinzaine de chevreuils dans le parc Michel-Chartrand.
Encore une fois, lors de la séance du conseil qui s’est étirée sur une période de cinq heures, plusieurs élus ainsi que le directeur général de la Ville, Patrick Savard, ont rappelé que la stratégie d’abattage des cerfs était la seule solution recommandée par les experts du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, et que toutes les autres avenues avaient été étudiées, que ce soit le transfert, le don à des zoos ou à des refuges.
Le processus suivra donc son cours et une quinzaine de chevreuils du cheptel de 30 bêtes du parc Michel-Chartrand seront euthanasiés d’ici à trois semaines pour sauvegarder la biodiversité du parc. La viande sera remise à des banques alimentaires.
À noter que les cinq élus de l’Opposition officielle, Longueuil Citoyen, ont voté contre la mesure, estimant que ce ne sont pas toutes les avenues et tous les avis qui avaient été évalués.
Arrestation pour menaces de mort
Par ailleurs, au lendemain de l’assemblée du conseil, soit mercredi dernier, le Service de police de Longueuil a annoncé avoir précédé à l’arrestation d’un jeune âgé de 20 ans, un résident de l’extérieur du territoire de l’agglomération, qui serait le responsable des menaces de mort proférées contre la mairesse de Longueuil, Sylvie Parent, lorsque l’annonce de l’abattage des cerfs a été rendue publique.
Des accusations criminelles pourraient être portées contre le fautif qui a proféré ses menaces sur les réseaux sociaux. La police a également précisé que deux autres dossiers de menace contre la mairesse, et aussi contre d’autres élus, font l’objet d’une enquête et que d’autres suspects pourraient aussi être appréhendés au cours de prochains jours.






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