25e du référendum de 1995: «toujours rien de réglé, un quart de siècle plus tard…» – Stéphane Bergeron

communiqué
25e du référendum de 1995: «toujours rien de réglé, un quart de siècle plus tard…» –  Stéphane Bergeron
À l’occasion du 25e anniversaire du référendum, le député de Montarville, M. Stéphane Bergeron, a fait écho aux propos du chef du Bloc Québécois, M. Yves-François Blanchet, qui a publié une lettre ouverte dans les médias pour souligner avec optimisme cet événement historique.

À l’occasion du 25e anniversaire du référendum, le député de Montarville, M. Stéphane Bergeron, a fait écho aux propos du chef du Bloc Québécois, M. Yves-François Blanchet, qui a publié une lettre ouverte dans les médias pour souligner avec optimisme cet événement historique.

Rappelons que, ce 30 octobre, il y a 25 ans, les Québécoises et Québécois votaient «Oui» à 49,9%, faisant largement progresser l’option souverainiste, suite aux 40% obtenus lors du premier référendum en 1980. «Dans mon esprit, a déclaré M. Blanchet, ce ne fut pas la fin de l’idée, mais bien un moment de progression extraordinaire. Notre devoir maintenant, en tant que Québécois et souverainistes, est de continuer d’avancer et de comprendre ce qui aurait pu être fait autrement pour que la prochaine fois soit la bonne.»

«Si les sondages laissent entendre que l’économie d’un Québec souverain suscite certaines appréhensions chez plusieurs de nos concitoyennes et concitoyens, il nous appartient de démontrer que l’économie d’un Québec doté de tous ses leviers serait non seulement viable, mais des plus prospères, car le contraire de l’indépendance, c’est la dépendance», d’ajouter M. Bergeron.

«D’aucuns prétendent, a-t-il poursuivi, que les jeunes ne sont pas au diapason par rapport à la souveraineté. Rien n’est plus faux! Les jeunes ont certes des attentes et préoccupations différentes de celles de leurs aînés, mais il suffit de démontrer qu’un Québec souverain serait mieux à même de répondre à ces attentes et préoccupations que ne pourra jamais le faire le Canada pour qu’ils réalisent que l’indépendance constitue un moyen permettant de mener à bien leurs aspirations. On n’a qu’à se rappeler, pour s’en convaincre, que le Canada est une pétro-monarchie, tandis qu’un Québec indépendant pourrait être un modèle au chapitre du développement durable et des énergies vertes. Le Québec a une contribution importante à apporter au monde, mais il ne peut s’y faire entendre, puisque seuls les pays indépendants ont voix au chapitre.»

Vingt-cinq ans après le second référendum sur l’avenir du Québec, M. Bergeron se remémore avec émotion le dénouement serré de ce second référendum: «Notre pays, nous l’avons vu se profiler à l’horizon. Nous y touchions presque… C’était sans compter les tricheries d’Ottawa. Et ce pays nous a filé entre les doigts au tout dernier instant… Mais je demeure optimiste, sans quoi, je serais retourné dans mes terres. Les partis souverainistes et nationalistes occupent l’immense majorité des sièges à l’Assemblée nationale, tandis que le Bloc Québécois est revenu en force à la Chambre des communes. Il y a quelque chose qui se passe. Un jour ou l’autre, ce pays adviendra… Notre culture, nos valeurs et notre langue font de nous une nation qui mérite de s’épanouir pleinement et démocratiquement dans son propre pays, comme le font la plupart des nations normales de la planète», de conclure Stéphane Bergeron

Partager cet article