Finalement, la CAQ n’est que le parti libéral avec un nouveau nom

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Finalement, la CAQ n’est que le parti libéral avec un nouveau nom
Finalement, la CAQ n'est que le parti libéral avec un nouveau nom (Photo : PQ)

C’est dans le cadre d’une allocution que le président du Parti Québécois de Verchères, au nom de son exécutif, a conclu, suite aux derniers débats à l’assemblée nationale du Québec relativement à l’avenir du français, que la Coalition Avenir Québec n’est rien d’autre qu’une nouvelle version du Parti Libéral du Québec.
« La semaine dernière, notre nouveau chef a demandé à l’assemblée nationale de réaffirmer l’urgence de protéger notre langue, notre culture et spécialement à Montréal. Par le fait même, il a demandé au gouvernement de renoncer à investir 750 millions de $ pour le Cégep Dawson et l’Université Mcgill, ce à quoi la CAQ a répondu négativement en accusant notre parti de pratiquer une politique de la terre brûlée. Cela est tout à fait inadmissible et dans l’esprit des 15 années du régime libéral précédent, un parti profondément anti-nationaliste et multiculturaliste, comme QS d’ailleurs. Bref, comme nous le mentionnions récemment, le nationalisme de la CAQ n’est qu’une façade », a souligné M. Bruno Lavoie.
Concernant le comté de Verchères, celui de la grande histoire des patriotes, le président du PQ n’a pas été économe, dans ses propos, quand au rôle de la députée caquiste. « Nous aurions pu nous attendre à ce qu’elle défende l’avenir de notre culture mais, encore une fois, nous n’avons entendu que des criquets. Au moins, lors du vote concernant la motion soulignant l’urgence linguistique à Montréal, le député et ministre voisin, Simon Jolin-Barrette, a au moins eu la décence de se retirer pour ne pas avoir à défier son gouvernement s’il partage, et nous en sommes convaincu, l’inquiétude de notre formation», a ajouté M. Lavoie.
« Depuis l’élection de la CAQ au gouvernement en 2018, la population de notre comté, comme ailleurs au Québec, a voulu donner une chance à ce parti en croyant qu’il était sincère dans ses promesses, dont celle de défendre notre langue et notre culture. On se rend bien compte aujourd’hui que tout cela n’était qu’une autre promesse électorale sans lendemain. Ce gouvernement libéralo-caquiste devra de plus en plus répondre de ses actes quant à la défense de notre langue et de notre culture et, comme dans bien d’autres domaines, la désillusion sera grande. Heureusement, Verchères, tout comme pour le Québec dans son ensemble, a encore un parti qui se préoccupe de son avenir, de sa langue, de son économie et ce parti est le nôtre. N’en doutons point, les québécois sont à redécouvrir l’importance de s’occuper de ses propres affaires, y compris l’avenir du français, et seul le Parti Québécois peut y répondre positivement » a conclu le président du PQ de Verchères.

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