Pratt & Whitney doit encore abolir plus de 300 postes

Photo de François Laramée. De l’Initiative de journalisme local
Par François Laramée. De l’Initiative de journalisme local
Pratt & Whitney doit encore abolir plus de 300 postes

Le monde de l’aviation vit des jours, des semaines et des mois difficiles en raison de la pandémie de la Covid-19. Les entreprises de la Rive-Sud n’y échappent pas, dont le fabricant de moteurs de Longueuil, Pratt & Whitney, qui annonce une nouvelle vague de licenciements, ce qui se traduira par l’élimination d’environ 307 postes au Québec. Pas de clients, pas de moteurs à construire, c’est la simple et triste réalité. Il faut noter que ces nouvelles mises à pied s’additionnent à celles déjà annoncées au printemps dernier qui s’élevaient à environ 360.
Cela s’ajoute aussi aux quelque 4000 emplois disparus depuis le début de la crise sanitaire au sein de la grappe aérospatiale québécoise, notamment chez des entreprises bien connues comme Bombardier et Héroux-Devtek, une autre entreprise dont le siège social est à Longueuil.
La direction de Pratt & Whitney a attribué cette nouvelle réduction de l’effectif à la nécessité de s’ajuster à une demande à long terme qui s’annonce beaucoup moins vigoureuse, puisque le secteur de l’aviation commerciale mettra plusieurs années à se relever de la crise sanitaire actuelle, comme on peut le constater depuis quelque temps avec des transporteurs, tels que Transat et West Jet.

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